Ministère de la Famille
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Octobre 2022

Logo du Bulletin de veillePréparé par la Direction de la veille et des connaissances stratégiques.

La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de repérer les signes permettant d’anticiper les changements importants. Les conclusions des publications présentées dans ce bulletin ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions du Ministère.             

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.                                                                 

Activités

Qc – Bouger c’est naturel
Le 22 octobre 2022 de 9 h à 16 h. Formation par Sylvie Melsbach, responsable du dossier des aires de jeu extérieures au Regroupement des centres de la petite enfance de la Montérégie. Inscription obligatoire.

Qc – Des parents dans leurs droits? Minorités sexuelles et de genre d’un continent à l’autre (France, Québec, Chili)
Le 24 octobre 2022. Conférence par Émilie Biland-Curinier (Institut d’études politiques, Paris) et Joanie Bouchard (École de politique appliquée, Université de Sherbrooke). Inscription obligatoire.

Qc – La planification éducative: pour des expériences riches et significatives!
Le 25 octobre 2022 de 18 h 30 à 21 h 30. Visioconférence par Christyne Gauvin, ressource d’accompagnement pédagogique au Regroupement des centres de la petite enfance de la Montérégie. Inscription obligatoire.

Qc – La pleine conscience: au cœur de la qualité éducative
Le 27 octobre 2022 de 18 h 30 à 21 h 30. Visioconférence par Geneviève Bélanger, diplômée en psychologie, adjointe administrative et conseillère pédagogique en centre de la petite enfance. Inscription obligatoire.

Qc – Le soutien intentionnel à l'apprentissage selon HighScope 02
Le 2 novembre 2022 et le 30 novembre 2022 de 18 h 30 à 21 h 30. Visioconférence par France Cartier, formatrice, consultante et interprète du programme HighScope. Inscription obligatoire.

Qc – Vous avez dit...Pratiques appropriées!
Le 2 novembre 2022. Formation Myriam Bertrand, responsable du développement professionnel au Regroupement des centres de la petite enfance de la Montérégie. Inscription obligatoire.

Qc – Partage équitable des responsabilités familiales : les défis des mères élues
Le 8 novembre 2022 de 12 h 15 à 13 h 45 sur Zoom. Inscription obligatoire.

Qc – Sans enfant par circonstances de la vie. Balado Récits de femmes.
Balado par Laurence Charton, sociologue, démographe et professeure à l'Institut national de la recherche scientifique à Montréal.                                                               

Famille

 

La prémisse de cette recherche est que la réduction de la pauvreté et des inégalités de richesse a des retombées importantes sur la santé et le bien-être de toute la population ainsi que sur la croissance économique. Rédigé par Amélie Quesnel-Vallée (Université McGill), ce rapport recense donc les politiques sociales favorisant une meilleure redistribution du revenu dans la société, les analyse à la lumière du contexte québécois et identifie celles qui seraient propices à une mise en œuvre au Québec. Six pistes pour un Québec plus équitable et en santé sont formulées : assurer l’équité d’accès aux services de garde éducatifs de qualité, combattre les iniquités du système d’éducation public, assurer un revenu décent ainsi que plus de sécurité d’emploi et d’avantages sociaux, reconnaître la complexité des besoins et des trajectoires des prestataires d’aide sociale avec un programme simplifié et un accompagnement personnalisé, assurer un meilleur accès aux logements sociaux et abordables et, enfin, offrir un soutien durable aux organismes communautaires.


Cette publication présente des statistiques tirées du Recensement de 2016 sur les enfants âgés de 0 à 17 ans vivant dans des logements privés. Au Canada, 70,8 % des enfants vivaient dans un logement privé appartenant à un membre de leur ménage, ce qui est semblable au taux de la population générale. Cependant, les frais de logement médians payés par les ménages avec enfants (1 490 $) étaient plus élevés que les frais de logement médians payés par l’ensemble des ménages (1 020 $) en 2016. De plus, les enfants étaient plus susceptibles de vivre dans des ménages qui consacraient plus de 30 % de leur revenu total au logement (ce qui est considéré comme un logement inabordable) et dans un logement privé nécessitant des réparations majeures, comparativement à l’ensemble de la population. Par ailleurs, 14,2 % des enfants vivaient dans un logement de taille non convenable, ce qui signifie que le nombre de chambres à coucher était insuffisant pour répondre aux besoins du ménage, selon la norme nationale d’occupation. Finalement, le pourcentage d’enfants canadiens qui avaient des besoins impérieux en matière de logement, c’est-à-dire qu’ils vivaient dans un logement locatif qui n’était pas conforme à au moins l’une des trois normes d’acceptabilité (abordabilité, taille et état), s’élevait à 13,3 %.

 

Cette étude fournit des estimations des activités non rémunérées (soins aux enfants et activités ménagères) et des emplois rémunérés dans les provinces canadiennes pour la période de 1998 à 2015. Ces estimations sont utilisées par l’auteur notamment pour évaluer les effets des services de garde à contribution réduite mis en place au Québec en 1997 sur le taux d’emploi des parents et sur le temps passé à offrir des soins non rémunérés aux enfants, en particulier chez les mères. Bien que la proportion de femmes responsables des soins aux enfants et des activités ménagères non rémunérées ait diminué avec le temps, celles-ci prennent toujours en charge une plus grande part de ces activités que les hommes (60 % des heures qui y sont consacrées en 2015). De plus, les résultats confirment que les services de garde à contribution réduite au Québec sont associés à une augmentation du taux d’emploi des femmes et du recours à des services de garde rémunérés au Québec. Peu de différences ont été constatées par l’auteur sur les taux d’emploi et les heures travaillées entre les immigrantes et les femmes nées au Canada, ainsi qu’entre les femmes dans les ménages à faible revenu et celles ayant un revenu élevé.


Les auteures de cette étude ont voulu savoir si le fait de transmettre aux parents des renseignements sur les types de services, leur réglementation et leur surveillance influence leur décision au moment de sélectionner un service de garde. À cette fin, 682 parents torontois ayant au moins un enfant âgé de 0 à 4 ans ont participé à l’étude. Ils ont été répartis de façon aléatoire en deux groupes : un premier groupe dans lequel de l’information a été transmise sur les aspects réglementaires de trois types de garde (garde en milieu familial agréé, garde en milieu familial non agréé et centre d’éducation à l’enfance agréé) et un deuxième groupe, témoin, qui n’a reçu aucun de ces renseignements. Ces participantes et ces participants ont ensuite été interrogés dans le cadre de l’enquête. Les résultats indiquent que la transmission d’informations aux parents a une incidence seulement auprès de ceux qui sont peu éduqués et ayant un faible revenu. Pour ces parents, la réception d’informations sur la réglementation et la surveillance des différents types de prestataires a modifié l’ordre de classement qu’ils faisaient des différents services de garde, les amenant à préférer ceux qui étaient les plus réglementés.

 

Les adolescentes enceintes et les jeunes mères sont plus vulnérables socialement et économiquement que les parents adultes. Les auteurs de cette étude menée au Canada ont voulu en savoir davantage sur l’expérience des mères adolescentes qui font l’objet d’une enquête de la protection de la jeunesse. Dix mères ont été interrogées par trois travailleurs de la protection de la jeunesse lors d’évaluations de risque prénatal et postnatal. Les résultats indiquent que l’implication de la protection de la jeunesse provoque généralement des impacts psychologiques néfastes sur les mères. Celles-ci hésitent à exprimer leurs propres besoins, à parler de leur isolement social et à communiquer des informations personnelles sur leur état psychologique. Elles cherchent à mieux connaître leurs droits, à renforcer les relations de soutien et à réduire la stigmatisation qu’elles subissent en accédant aux services offerts. Les auteurs soulignent qu’investir davantage dans la prévention des risques en amont est nécessaire pour répondre aux besoins des jeunes parents avant que la protection de la jeunesse ne soit impliquée.

 

Dans le cadre d’un programme Early Head Start-Home-Based Option aux États-Unis, une équipe de chercheuses américaines a sondé la perception qu’ont les intervenantes et intervenants de leurs pratiques lors de visites à domicile. Ces visites, qui comprennent une diversité de programmes pour répondre aux besoins variés des familles avec de jeunes enfants, offrent des activités significatives pour favoriser le développement des enfants. Cinq personnes qui effectuent des visites à domicile ont accepté de capter sur vidéo leur intervention auprès d’une famille durant cinq mois. Elles devaient donner leur perception de leur propre pratique à la suite du visionnement, puis à la lecture d’une évaluation des interventions produite par des professionnels. Ces personnes ont aussi évalué l’efficacité des visites à domicile au début et à la fin de l’activité professionnelle. Cette activité de développement professionnel leur a permis d’examiner les différences entre la perception qu’elles ont de leurs compétences et la manière dont elles ont réellement mis en œuvre les services aux familles. Deux thèmes majeurs ressortent de l’analyse et peuvent servir à l’élaboration d’activités de développement professionnel : l’adoption d’une pratique d’autoréflexion guidée et l’encadrement actif des interactions parents-enfants.


Dans le cadre de cette étude, les auteures établissent différents profils familiaux pour évaluer leur influence sur le bien-être relationnel des jeunes préadolescents et préadolescentes ainsi que la vulnérabilité à laquelle ces profils peuvent les entraîner. Elles s’intéressent également aux convictions des parents quant à leur capacité à bien soutenir le développement de leurs enfants et à faire face aux défis de leur éducation. Les profils de 249 familles ont été déterminés notamment en fonction de l’importance donnée à la communication entre les parents et les jeunes, et de la solitude vécue par les parents, ce qui peut affecter les risques de solitude chez les jeunes. Les effets bénéfiques d’une confiance accrue des parents dans le soutien au développement des jeunes et les répercussions des vulnérabilités des parents sur le bien-être relationnel des jeunes préadolescents et préadolescentes amènent les auteures à privilégier un meilleur soutien aux parents pour leur offrir les ressources nécessaires afin qu’ils regagnent confiance en leurs capacités et ne se sentent pas isolés.

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Enfance et services de garde

 
 

Les auteurs de cet article utilisent un nouvel ensemble de données de Statistiques Canada afin d’examiner les caractéristiques et l’évolution de la population des petites garderies en milieu familial entre 2008 et 2016 au Canada. Selon les résultats, les immigrants constituent une part importante des exploitants de petites garderies en milieu familial. Ceux-ci sont plus susceptibles d’exploiter une garderie dans un ménage à faible revenu que les propriétaires non immigrants. Pour les exploitants non issus de l’immigration qui vivent en couple, la garderie est généralement une source temporaire de revenu du ménage. Cela diffère des familles immigrantes et des familles à faible revenu pour qui l’ouverture d’une garderie en milieu familial permet d’accroître le revenu familial et semble être suivie d’une augmentation supplémentaire du revenu familial au moment de sa fermeture. Cela indique que l’exploitation d’une garderie pourrait agir comme un tremplin vers des possibilités futures. Par ailleurs, les trois quarts des exploitants de ce type de garderies sont en couple et la moitié sont des ménages sans enfant âgé de moins de 13 ans. Seul un cinquième des exploitants ont des enfants âgés de moins de 4 ans.

 

Cette revue de littérature analyse 41 sources documentaires afin de déterminer les caractéristiques des programmes d’éducation à l’enfance de haute qualité dans les établissements préscolaires financés par l’État. L’analyse de publications en matière de qualité des programmes de la petite enfance fait ressortir plusieurs caractéristiques qui influencent directement ou indirectement la qualité de ceux-ci. Premièrement, la création et la mise en place de politiques internes et externes qui favorisent les investissements gouvernementaux, l’application de règlements et de normes et l’évaluation régulière des programmes constituent des aspects importants de la qualité et permettent de développer des services éducatifs qui répondent aux besoins des enfants et des familles. Deuxièmement, les pratiques, comme une approche pédagogique basée sur le jeu, des ratios adultes-enfants plus faibles, des classes de taille réduite et des interactions de qualité entre éducateurs et enfants ont été notés comme étant des composantes de programme de haute qualité. L’environnement d’apprentissage et l’emplacement du milieu préscolaire ont aussi un impact sur la qualité. Finalement, le développement professionnel et la formation du personnel, tout comme leurs conditions de travail, jouent un rôle très important dans le développement de services éducatifs de qualité au préscolaire.

 

Aux États-Unis, certaines régions font face à une pénurie de services de garde à l’enfance. Cette étude se déroule dans le Kentucky, en zone rurale, avant la pandémie, où environ la moitié de tous les résidents n’ont pas accès à ces services. Les auteurs s’appuient notamment sur des données d’enquêtes et d’entretiens recueillies auprès des 257 parents et de 8 prestataires de services de garde d’enfants pour mieux comprendre les obstacles au développement d’une offre suffisante. D’abord, le manque de soutien financier pour les prestataires et les obstacles financiers liés à l’expansion des services de garde sont mentionnés par les participantes et participants à l’étude. Certaines réglementations restreignent également la capacité d’expansion des services existants. Les auteurs constatent aussi des lacunes importantes dans la communication entre les prestataires et les familles. Le manque d’information sur les services contribue à l’inégalité d’accès, notamment entre les parents ayant un diplôme d’études collégiales et ceux qui n’en ont pas. Selon les auteurs, l’adoption de termes et d’objectifs communs par toutes les parties prenantes permettrait de mieux cerner les priorités des parents en matière de services de garde, dont ceux ayant un faible niveau de scolarité. De plus, les chefs d’entreprise et les élus ont tout intérêt à prendre une partie du leadership dans le soutien du réseau de garde pour enfants afin d’aider la communauté à prospérer.


Cette étude vise à vérifier si le stress parental et les difficultés économiques peuvent affecter le développement du langage des enfants, et dans l’affirmative, si le temps passé en service de garde peut atténuer cette relation. Une centaine de mères participant à une étude longitudinale dans un milieu défavorisé du Midwest des États-Unis ont été rencontrées à trois reprises alors que leur enfant était âgé entre 0 à 24 mois. Les résultats démontrent que le temps passé en service de garde influence de manière positive le développement du langage chez les enfants dont les parents sont soumis à un stress élevé. Au contraire, lorsque le stress parental était faible, la relation entre les heures de garde et le développement du langage montrait une tendance négative. Les auteurs n’ont pas pu établir de lien entre les difficultés économiques et le niveau de développement du langage. Ils soulignent l’importance d’aider les parents dont le niveau de stress est élevé à accéder aux services de garde et de leur offrir des mesures d’aide aux familles qui permettent de réduire le stress parental.


Cette étude vise à mieux comprendre la préparation du personnel éducateur à travailler avec de jeunes enfants handicapés et leurs familles dans les programmes de préparation des enseignants. Un sondage, mené auprès de professeurs et coordonnateurs de programmes d’études supérieures en éducation spécialisée et en intervention précoce, a permis de déterminer si l’élaboration et la prestation des programmes s’harmonisent avec les recommandations et les lignes directrices établies par la Division of Early Childhood of the Council for Exceptional Children (DEC) et la National Association for the Education of Young Children (NAEYC). Sur les 47 répondantes et répondants, la moitié confirme l’utilisation de pratiques recommandées par la DEC en ce qui a trait à la préparation du personnel, et un pourcentage plus important, celles d’autres organisations comme la NAEYC. Les recommandations et les lignes directrices les plus suivies concernent surtout le domaine de la famille et de la pédagogie. L’évaluation, l’environnement, le travail d’équipe et les phases de transition sont également largement abordés. À l’inverse, le thème du leadership est très peu exploité. Les résultats révèlent aussi le besoin d’offrir des stages de meilleure qualité, incluant un plus grand soutien des mentors au cours de ceux-ci.


Cette étude menée auprès d’enseignants d’un programme Early Head Start aux États-Unis vise à analyser leur expérience de mentorat. Vingt-trois enseignantes et enseignants d’enfants âgés de 1 et 2 ans ont été jumelés à un mentor afin d’être guidés et de bénéficier d’un soutien dans leur pratique quotidienne. Interrogés lors de groupes de discussion, les participantes et participants ont parlé des effets positifs du mentorat, notamment dans l’amélioration de leurs pratiques pédagogiques, l’adoption de nouvelles stratégies d’enseignement et la diversification du matériel pédagogique. À l’inverse, ils indiquaient que les périodes d’observation et de soutien en classe avaient provoqué de la désorganisation au sein du groupe. Bien que perçue comme étant bénéfique, l’expérience du mentorat pouvait aussi alourdir la tâche de l’enseignante ou de l’enseignant en raison notamment de la documentation à préparer.


Les auteures de cette étude explorent dans quelle mesure l’engagement d’un enfant envers son éducateur ou son éducatrice, ses pairs et dans ses tâches joue un rôle dans le développement de ses compétences linguistiques et son contrôle inhibiteur, et comment ces compétences agissent entre elles. Les données ont été recueillies auprès d’un échantillon de 895 enfants d’âge préscolaire tiré de l’étude sur le développement professionnel des enseignants menée par le National Center for Research on Early Childhood Education. Les résultats suggèrent que le vocabulaire des enfants est associé à un engagement positif avec les éducateurs et éducatrices ainsi que les pairs. Les enfants ayant un meilleur contrôle inhibiteur démontraient un engagement plus positif dans les tâches et moins d’engagement négatif en classe. De plus, un contrôle inhibiteur élevé en début d’année scolaire suscite moins de conflits entre l’enfant et son éducateur ou son éducatrice et ses pairs, ce qui contribue à des gains de vocabulaire observés au printemps suivant. Les auteures recommandent de concevoir les interventions du personnel en milieu éducatif de manière à mettre l’accent sur l’engagement de l’enfant.


Les enfants d’âge préscolaire ont la curiosité et les aptitudes nécessaires pour le raisonnement et l’exploration scientifique. La science n’est toutefois pas un domaine priorisé dans l’éducation préscolaire des enfants. Par une revue de la littérature sur le questionnement scientifique au niveau préscolaire, les auteures de cette étude souhaitent outiller les éducateurs et éducatrices afin de favoriser ce type d’apprentissage chez les enfants. Selon elles, cet apprentissage requiert du personnel éducateur qu’il soit attentif aux intérêts des enfants et qu’il leur pose des questions afin qu’ils puissent partager leurs idées et jouer un rôle plus actif dans le processus global d’apprentissage. Les activités liées aux divers domaines scientifiques peuvent être une bonne façon de stimuler les enfants. Les auteures fournissent un cadre pour favoriser, de manière rigoureuse et efficace, l’apprentissage par questionnement chez les enfants d’âge préscolaire.


Les auteures de cette étude analysent les conditions d’apprentissage du langage et de la littératie des enfants dans le milieu préscolaire suédois dans une perspective de qualité. La comparaison entre 153 milieux préscolaires accueillant des enfants âgés de 1 à 5 ans permet de noter des différences dans la qualité des milieux préscolaires suédois. De manière générale, les résultats indiquent que les conditions d’apprentissage du langage et de la littératie des enfants étaient inégales et la qualité insuffisante. La qualité moyenne était supérieure pour l’apprentissage du langage oral des enfants comparativement à l’apprentissage de la littératie. Dans la plupart des milieux préscolaires participants, le personnel éducateur utilisait rarement des livres avec les enfants, et la langue écrite ainsi que la lecture de livres n’étaient pas prioritaires. Selon les auteures, l’intérêt et les besoins des enfants ainsi que des facteurs contextuels tels que la taille du groupe, la composition du groupe et la charge de travail du personnel peuvent affecter la possibilité d’atteindre des scores de littératie de haute qualité.


L’apprentissage par le jeu a fait l’objet de nombreuses études. Cette revue de la littérature s’intéresse aux études qui abordent les interventions pour guider le jeu dans le but de favoriser l’apprentissage et le développement des enfants. L’objectif est de comparer les bénéfices de ces interventions par rapport au jeu libre et à l’enseignement traditionnel. La place accordée à la liberté de choix des enfants quant au degré d’orientation effectuée par les adultes dans la conception et la mise en place du jeu encadré est également analysée. Selon les auteurs, le jeu encadré a un effet bénéfique plus marqué que l’enseignement traditionnel sur certaines aptitudes spécifiques des enfants, comme les mathématiques précoces ainsi que la connaissance de la forme, et un effet positif plus important que le jeu libre sur le vocabulaire spatial. Cependant, il n’y avait aucune différence entre le jeu guidé et l’enseignement traditionnel pour la littératie ou les résultats socio émotionnels. Selon les auteurs, les preuves existantes ne sont pas d’une quantité, d’une qualité ou d’une cohérence suffisante pour pouvoir tirer des conclusions fiables étant donné que la plupart des résultats des méta-analyses étaient basés sur deux ou trois études dans chaque domaine.

                                         

Intimidation


 

Dans le cadre de cette étude, les auteurs tentent d’observer l’influence que la victimisation et le stress exercent sur les jeunes de niveau secondaire aux États-Unis, de même que les effets de ces deux éléments sur leur santé mentale et leur engagement scolaire. Les auteurs se sont intéressés aux élèves (= 1 890) faisant partie de groupes d’enseignement coopératif, favorisant les relations sociales tout autant que la réussite scolaire. Selon les résultats obtenus, la victimisation n’est pas le facteur ayant le plus d’influence sur le niveau de stress des élèves. Le stress, quant à lui, a davantage d’effet sur l’engagement scolaire et la santé mentale que peut en avoir la victimisation. Les auteurs en concluent donc que la réduction du stress devrait faire l’objet de plus d’attention dans les programmes d’aide aux élèves. 

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Dernière mise à jour :
17 octobre 2022