Ministère de la Famille
Vous êtes ici Liste d'outils

Mai 2024

Logo du Bulletin de veille

Préparé par la Direction de la veille et des connaissances stratégiques.

La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de repérer les signes permettant d’anticiper les changements importants. Les conclusions des publications présentées dans ce bulletin ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions du Ministère.             

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.                                                                

Activités


L’objectif de ce webinaire diffusé en février 2024 par le Réseau national d’expertise en trouble du spectre de l’autisme est d’introduire les différents outils développés pour favoriser la participation de l’enfant autiste dans son milieu de garde. Des conseils concrets sont proposés pour favoriser la mise en place de stratégies par la personne éducatrice dans son quotidien.


Colloque annuel du partenariat Familles en mouvance, organisé conjointement avec l’Observatoire des réalités familiales du Québec, le vendredi 31 mai 2024. Inscription obligatoire.

Famille


Ce rapport préparé par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) présente les principaux résultats de l’Enquête québécoise auprès des organismes communautaires Famille 2023. L’objectif de cette enquête est de brosser le tout premier portrait statistique  des  organismes communautaires Famille (OCF)  financés au Québec par le ministère de la Famille. Au total, 247 des 278 OCF visés par l’enquête y ont participé, pour un taux de réponse de 89 %. Le rapport aborde les caractéristiques des OCF, par exemple les heures d’ouverture, le nombre de points de service et le mode d’occupation, à savoir si les organismes sont propriétaires ou non des locaux de leur siège social. La nature des activités des OCF y est décrite, ainsi que plusieurs caractéristiques des familles ayant bénéficié de ces activités. En outre, les différents types de partenariats, le personnel et le nombre de bénévoles mobilisés, le budget et certaines difficultés vécues par les OCF y sont notamment présentés.


La dépression chez les nouvelles mères est un phénomène courant, mais souvent négligé. Étant parfois non traitée, elle peut entraîner des problèmes à long terme et se répercuter sur le développement de leurs enfants. Des entrevues menées auprès de participantes et participants à une étude longitudinale menée par l’ISQ ont permis de recueillir des données sur l’évolution des symptômes dépressifs chez les mères et leurs effets sur le développement des enfants, jusqu’à l’adolescence. Les données indiquent que la présence de symptômes dépressifs chez les mères nuit à l’environnement dans lequel grandit l’enfant et affecte les pratiques parentales. Par exemple, ces mères ont recours à une discipline plus stricte et ont des interactions moins positives avec leurs enfants. Les résultats suggèrent que les effets négatifs sur les plans relationnel et psychosocial se font sentir chez les jeunes enfants et continuent d’être observés à l’adolescence.

 

Dans cet article, les auteurs analysent les effets du statut socioéconomique des familles, du tempérament de l’enfant et de ses capacités cognitives sur certains éléments clés de la parentalité. Pour ce faire, ils ont examiné les interactions entre les mères et leurs enfants d’âge préscolaire au sein de 197 familles québécoises francophones. Les facteurs pris en compte concernent notamment les conseils prodigués par les mères à leur enfant, l’encouragement à l’autonomie et le contrôle parental. Les résultats indiquent qu’un faible statut socioéconomique affecte négativement la tendance des mères à manifester de l’affiliation envers leur enfant, qu’un tempérament difficile chez l’enfant est un prédicteur de l’encadrement parental et que de faibles capacités cognitives chez l’enfant peuvent mener à davantage de contrôle parental exercé par les mères. Les auteurs tendent aussi à démontrer que l’accumulation de facteurs de risque conduit à des pratiques parentales moins optimales.

Can. – Do Parent Media Habits Contribute to Child Global Development?

Dans cette étude, les auteurs cherchent à mesurer les conséquences de l’usage des écrans par les parents sur le développement de leurs enfants. Pour ce faire, ils ont suivi une cohorte d’enfants d’âge préscolaire néo-écossais ainsi que leur famille pendant deux ans, en partie pendant la première vague de la pandémie de la COVID-19. Un premier questionnaire demandait d’abord aux parents de mesurer leur temps d’écran et celui de leurs enfants, puis un second, un an plus tard, d’évaluer le développement de leurs enfants. Les résultats confirment l’hypothèse avancée par les auteurs, soit que les écrans constituent un élément clé de l’environnement des enfants et qu’en présence d’une augmentation du temps d’écran chez les parents, ceux-ci accordent moins d’attention aux interactions directes avec leurs enfants et aux activités d’apprentissage. Les auteurs encouragent les parents à une plus grande vigilance quant à leur usage des écrans et à favoriser les activités libres avec leurs enfants.

Can. – Examining the Impact of a Change in Maternity Leave Policy in Canada on Maternal Mental Health Care Visits to the Physician

À partir de données de santé, les auteurs de cette étude ont cherché à déterminer comment une extension du congé de maternité de six mois à un an a modifié, au Québec, le nombre de visites médicales des mères pour des raisons de santé mentale, ainsi que les dépenses liées à ces visites et aux médicaments prescrits. Les données analysées proviennent de la Régie de l’assurance maladie du Québec et concernent, pour chaque naissance, les deux années qui l’ont précédée et les cinq années suivantes. Les résultats indiquent que le nombre de visites médicales et les coûts associés ont légèrement diminué durant l’extension du congé de maternité et que le retour sur le marché du travail, au terme du congé, n’a pas conduit à leur augmentation. Cela permet de conclure qu’en aidant les mères à trouver un nouvel équilibre familial suivant l’arrivée d’un enfant, la reprise du travail après un an plutôt qu’après six mois se traduit vraisemblablement par une pression moins grande sur le système de santé.

Eur. – Shared Care and Mothers’ Post-separation Economic Wellbeing in Finland and Wisconsin, US: Does Child Support and Sharing Child’s Costs Matter?

Cette étude compare les répercussions de la garde partagée et de la garde exclusive de l’enfant sur le bien-être économique des mères, six ans et plus après leur séparation, en Finlande et dans l’État du Wisconsin aux États-Unis. La Finlande, contrairement au Wisconsin, soutient financièrement les familles, qu’il y ait paiement de pension alimentaire ou non par un des parents. Les auteurs analysent les données d’enquête sur les parents séparés en Finlande (N = 850) et au Wisconsin (N = 395) en 2019-2020 afin de comprendre le rôle que jouent le soutien financier de l’État, la contribution du père et le partage des dépenses liées à l’enfant entre les deux parents. Selon les résultats, les mères dont l’enfant est en garde partagée ont un meilleur bien-être économique dans les deux pays, avec une influence significative du partage égal du temps. Au Wisconsin, le partage des dépenses liées à l’enfant avec l’autre parent explique pleinement la réduction des difficultés économiques des mères. En Finlande, les caractéristiques socioéconomiques, en particulier le revenu des mères, jouent un rôle beaucoup plus important dans l’explication de l’avantage de la garde partagée sur le plan du bien-être économique.

Eur. – Can Public Policies Break the Gender Mold? Evidence from Paternity Leave Reforms in Six Countries

L’objectif de cette étude consiste à examiner l’effet des politiques de congé de paternité sur l’évolution des perceptions en matière de genre. Les auteurs ont ainsi sondé 3 000 répondants nés avant et après l’introduction du congé de paternité dans six pays européens : la Belgique, le Danemark, la France, l’Islande, la Norvège et la Suède. Les résultats montrent que les hommes nés après l’implantation de congés de paternité sont moins susceptibles d’adopter des points de vue stéréotypés en matière de genre et, à titre d’exemple, d’associer la femme aux tâches ménagères et l’homme, à la carrière. Ce changement se traduit, sur le marché du travail, par une augmentation des hommes dans les secteurs d’emploi traditionnellement plus féminins, notamment dans les corps de métiers hautement qualifiés des secteurs de l’éducation et des soins de santé.

Eur. – Are Screen Media the New Pacifiers? The Role of Parenting Stress and Parental Attitudes for Children’s Screen Time in Early Childhood

Cette étude, menée en Suisse, porte sur les liens observés entre le temps passé devant un écran au cours de la petite enfance,  le stress  parental  et  l’attitude  des  parents à l’égard  de l’utilisation  des  écrans par  les  enfants. Au total,  462 parents d’enfants  âgés  de moins de 3 ans ont été invités à remplir un questionnaire à quatre moments différents (mars 2021, juin 2021, septembre 2021 et janvier 2022). Selon les résultats, un plus grand stress parental et une attitude parentale plus positive à l’égard de l’utilisation des écrans par les jeunes enfants étaient associés à plus de temps passé devant un écran chez les enfants. L’utilisation des écrans par les jeunes enfants peut être considérée par les parents comme un outil permettant de faire face au stress parental. Cela pourrait être dû en partie au manque de stratégies d’adaptation alternatives dont disposent les parents au moment où ils subissent du stress. Selon les auteurs, les recommandations concernant l’utilisation des écrans pendant l’enfance, qui limitent simplement le temps passé devant un écran par les enfants, peuvent s’avérer insuffisantes pour soutenir les parents qui peuvent être au fait de ces recommandations, mais être incapables d’y adhérer en raison à la fois du stress lui-même et du manque de stratégies alternatives.

 Autres liens intéressants :


Enfance et services de garde

 
 

Cette étude vise à évaluer les connaissances relatives à l’autisme des membres du personnel travaillant en petite enfance au Québec, ainsi que leur position quant à l’éducation inclusive. Les facteurs nuisibles ou favorables à l’inclusion des enfants autistes sont également examinés. Les constats sont tirés d’un questionnaire en ligne rempli par 181 répondantes et répondants, comprenant des membres du personnel éducateur et des gestionnaires en services de garde, tant en milieu familial qu’en installation. Les réponses dénotent une connaissance limitée de l’autisme, nuisant à la capacité du personnel éducateur à bien soutenir les enfants. Les répondantes et répondants sont généralement très favorables à l’éducation inclusive, mais plusieurs obstacles à une inclusion réussie sont rapportés. Ils concernent l’environnement, les particularités de l’enfant, le personnel, les parents, mais surtout, le manque de ressources. Les auteures concluent avec des recommandations pour mieux outiller le personnel et développer leurs connaissances.

 

Dans la foulée des engagements pris par les divers niveaux de gouvernement au Canada quant à la création d’un système d’éducation à la petite enfance plus inclusif, ce rapport s’intéresse aux politiques en place et aux solutions envisagées pour favoriser l’accès à des services de qualité pour les groupes jusqu’ici souvent exclus ou sous-représentés. Il brosse un portrait des services de garde au Canada, en incluant des données illustrant les barrières d’accès auxquelles font face, notamment, les femmes immigrantes, de minorités visibles et celles en situation de handicap. Les mesures mises en place pour contrer ces barrières sont également présentées. Des recommandations pour favoriser l’inclusion en 10 grands axes concluent finalement ce rapport.


Cet article résume plusieurs résultats de recherche qui relient l’utilisation des écrans durant la petite enfance, les problèmes de comportement extériorisés des tout-petits et le rôle parental. Il en ressort que, selon le contexte familial, il peut être difficile d’appliquer les recommandations formulées par les experts (psychoéducateurs, médecins, etc.) quant à l’usage des écrans, notamment pour certains groupes d’enfants. Les interventions menées en matière de saine gestion des écrans ont jusqu’à présent donné peu de résultats. Les auteurs proposent un nouveau modèle conceptuel qui s’appuie sur les interventions parentales existantes, afin de promouvoir une utilisation saine des écrans visant plus spécifiquement les enfants ayant des problèmes de comportement externalisés.

 

Cet article publié par l’IZA – Institute of Labor Economics s’intéresse à la qualité éducative et tente de comprendre comment les jugements normatifs posés sur la qualité des services de garde pourraient se traduire par des changements de comportement observables dans la population, relativement à l’usage de ces services. Les auteures cherchent ainsi à savoir comment l’opinion sur l’utilisation des garderies et les normes d’horaires de travail évoluent dans la population. Aux fins de l’étude, elles ont collecté des données auprès de 5 324 répondants et répondantes du German Family Panel pairfam (Panel Analysis of Intimate Relationships and Family Dynamics). Celles-ci révèlent que plus la qualité hypothétique d’un service de garde est élevée, plus les personnes interrogées sont prêtes à recommander une grande utilisation de ces services. De plus, les personnes jugeraient acceptable une augmentation du nombre d’heures travaillées pour les mères et les pères (environ une heure par semaine), en présence de services de garde de grande qualité pour leur enfant. Cette acceptabilité liée à la qualité éducative est davantage rapportée par les personnes qui valorisent l’égalité des genres, celles qui ont fait des études supérieures, les personnes nées en Allemagne et les parents.

 

Depuis le début des années 2000, le système finlandais d’éducation à la petite enfance s’est de plus en plus privatisé : alors qu’en 2000, environ 11 % des services étaient fournis par des prestataires privés, la part du privé était d’environ 19 % en 2020. Afin de mieux comprendre ce phénomène, les auteurs de cette étude s’intéressent aux critères de sélection utilisés par les parents d’enfants âgés de 4 et 5 ans pour appuyer leur choix d’un service de garde. Les auteurs ont réalisé des entrevues auprès des parents de huit enfants en 2019. Leur objectif était de déterminer si le fait d’inscrire son enfant dans un service d’éducation à la petite enfance privé pouvait être considéré comme un « choix » dans le contexte finlandais. Les résultats révèlent notamment que l’accessibilité, soit le lieu et les heures d’ouverture, constituait la base sur laquelle le « choix » d’un service reposait d’abord. Les coûts d’un service privé n’ont pas été décrits comme déterminants dans le choix d’un service, ce qui peut être lié au milieu socioéconomique des parents interrogés qui appartenaient à la classe moyenne ou supérieure et disposaient d’un revenu stable. D’un autre côté, il faut savoir que les municipalités finlandaises compensent généralement les coûts de services d’éducation à la petite enfance privés par des subventions considérables.

 

Cette étude allemande examine les effets différentiels à long terme de deux programmes de perfectionnement professionnel portant sur les stratégies de promotion du langage dans le domaine de l’éducation à la petite enfance. Elle vise notamment à vérifier si l’ensemble du personnel éducatif en tire des bénéfices équivalents et à mesurer les effets différentiels des programmes sur la qualité du soutien pédagogique du personnel. Au total, 49 éducatrices et un éducateur ont pris part à l’étude et ont été répartis, de façon aléatoire, dans le groupe témoin qui participait au programme de formation continu régulier (N = 18) ou dans l’un des deux groupes de seize personnes participant au programme « Talking with Children » (TwC) ou « Parler avec les enfants ». Ce programme comprend des sessions de formation, des activités pratiques et deux sessions de coaching individuel d’une heure. Les résultats démontrent que la qualité du soutien pédagogique du personnel éducateur évolue plus favorablement dans le groupe participant au programme TwC que dans le groupe témoin. Le programme TwC serait efficace pour tous les participants et participantes, même avec un soutien minimal des collègues et des superviseurs.


Les auteures de cette étude s’intéressent à l’exclusion numérique en petite enfance, et plus spécifiquement aux obstacles liés à l’accès au développement professionnel par le biais de la technologie numérique pour les responsables des services d’éducation à l’enfance du Royaume-Uni. Elles ont réalisé des études de cas sur 24 prestataires qui offrent des occasions de développement du leadership en ligne pour les responsables. Elles ont utilisé plusieurs méthodes pour collecter des données auprès des prestataires de formation et de responsables ayant suivi un programme de développement du leadership en ligne offert par l’un de ces prestataires. Selon les résultats, certaines caractéristiques sociales telles que le statut socioéconomique, la situation géographique et l’origine culturelle limitent l’accès des responsables aux occasions de développement professionnel en ligne. En effet, certaines personnes n’avaient pas les moyens d’avoir accès à un réseau Internet, à du matériel informatique ou à des logiciels appropriés. De plus, dans les zones rurales, l’accès à Internet était plus limité ou le réseau était moins performant. Les auteures constatent aussi un manque de représentativité des groupes racialisés dans le contenu des programmes de formation.


Les auteurs de cette étude explorent le profil des familles dont l’enfant fréquente un service de garde et d’éducation à l’enfance évalué comme étant de haute qualité, et celui des familles qui utilisent des services d’autres niveaux de qualité en Australie. Les auteurs ont utilisé une nouvelle base de données intégrée afin de constituer un échantillon d’enfants fréquentant un service de garde durant l’année avant leur entrée à l’école (N = 77 113). L’évaluation nationale de la qualité des services de garde en Australie a fourni une mesure standard de la qualité des services à l’échelle du pays. Les auteurs constatent des inégalités sur le plan de la qualité des services auxquels les familles ont accès. Les familles défavorisées sur le plan socioéconomique et celles qui vivent dans les régions ou les zones éloignées sont sous-représentées dans les services de haute qualité. Les familles immigrantes récentes et celles dont la langue n’est pas l’anglais, quel que soit leur statut économique, sont les plus susceptibles de fréquenter des services de moins bonne qualité. Ces résultats soulignent la nécessité d’identifier et de remédier aux mécanismes qui empêchent les personnes les plus susceptibles de bénéficier des services de garde et d’éducation de haute qualité d’y accéder.

Autres liens intéressants :


Intimidation


 

Cette étude porte sur la prévalence, les inégalités et les conséquences de l’intimidation chez les jeunes âgés de 12 à 15 ans en Angleterre. Les auteurs utilisent les données de l’édition 2021 de l’enquête #BeeWell réalisée annuellement, lesquelles s’appuient sur un échantillon de 35 825 jeunes fréquentant 147 écoles de la grande région de Manchester. Selon les résultats, les jeunes des minorités sexuelles et de genre, les élèves plus jeunes, ceux qui ont des besoins particuliers et ceux qui viennent de quartiers socioéconomiquement défavorisés sont significativement plus susceptibles d’avoir vécu de l’intimidation que les autres. Les résultats révèlent aussi plusieurs nuances quant au fait d’avoir été intimidé à l’adolescence. Par exemple, l’exposition à l’intimidation a le même impact négatif sur la santé mentale de la victime pour la plupart des groupes sociodémographiques, à l’exception, notamment, des jeunes LGBTQ+. En effet, être victime d’intimidation est plus fortement associé à la gravité des symptômes d’internalisation chez les jeunes LGBTQ+ et les filles hétérosexuelles cisgenres que chez les garçons hétérosexuels cisgenres.

Autres liens intéressants :

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.


Haut de la page

Dernière mise à jour :
27 mai 2024