Ministère de la Famille
Vous êtes ici Liste d'outils

Octobre 2021

Logo du Bulletin de veille

Préparé par la Direction de la veille et des connaissances stratégiques.

La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de repérer les signes  permettant d’anticiper les changements importants.

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.


Activités à venir

Qc – La Grande semaine des tout-petits
Du 15 au 21 novembre 2021

Qc – Rechercher la voix des enfants récemment immigrés : quelques enjeux éthiques
Le 17 novembre 2021 à 12 h, webinaire, sur inscription

Intern. – La Journée mondiale de l'enfance
Le 20 novembre 2021. Cette date marque aussi le jour de l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant et de la Convention relative aux droits de l’enfant


Famille

 
 

L’expérience vécue par les femmes vivant en régions rurales se distingue de celle des femmes vivant en régions urbaines par la variété des trajectoires socioculturelles, socioéconomiques et démographiques. Ce rapport de Statistique Canada, qui s’appuie sur l’utilisation d’un nouvel indice d’éloignement, porte sur le profil socioéconomique et sociodémographique des femmes vivant dans des collectivités situées à divers degrés d’éloignement. Les résultats indiquent, notamment, que les femmes et les filles autochtones, qui constituent 4,9 % de la population féminine au Canada, sont sous-représentées dans les régions facilement accessibles (6,67 %) alors qu’elles représentent 72,5 % de la population féminine dans les régions très éloignées (les moins accessibles). Également, les caractéristiques familiales des femmes diffèrent selon les catégories d’éloignement des régions. En outre, les régions très éloignées présentent les proportions les plus élevées de couples avec trois enfants et plus et de familles monoparentales.

 

Les changements découlant de la pandémie de la COVID-19 ont engendré du stress pour de nombreux Canadiens et Canadiennes. Les résultats provenant du premier volet de cette enquête de Statistique Canada montrent que les personnes vivant avec des enfants âgés de moins de 15 ans (54 %) étaient plus susceptibles de déclarer une augmentation de leur niveau de stress depuis le début de la pandémie, comparativement à ceux qui ne vivent pas avec des enfants (43 %). De plus, parmi les personnes vivant dans un ménage comptant des enfants âgés de moins de 15 ans, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de déclarer que leur niveau de stress avait augmenté durant la pandémie. Pendant cette période, les parents ont dû consacrer plus de temps à la supervision des enfants et de leurs activités scolaires. Ainsi, selon les auteurs, il est plausible que les niveaux de stress vécus par les femmes aient augmenté davantage que ceux éprouvés par les hommes, puisque les femmes sont plus susceptibles d'accomplir la plupart des tâches parentales. La pandémie a également eu une incidence sur les intentions d'avoir des enfants; près d’un Canadien ou Canadienne sur cinq âgé de 25 à 44 ans (18 %) a indiqué que, en raison de la pandémie, il ou elle souhaitait désormais avoir un enfant plus tard que prévu, et 14 % ont déclaré vouloir moins d'enfants qu'auparavant.

 

L’auteure de cette recherche explore les facteurs qui influencent la poursuite de la carrière chez les femmes. Elle analyse notamment ce qui peut compromettre ou faciliter la conciliation famille-travail chez 242 mères de jeunes enfants, mariées et travaillant à temps plein. Les préférences parentales et des facteurs organisationnels comme la flexibilité des horaires ou la nécessité d’effectuer des heures supplémentaires sont pris en compte par la chercheure. L’engagement dans plusieurs rôles peut comporter des inconvénients tels que des conflits famille-travail, mais aussi des avantages. En effet, l’interaction positive entre les rôles familiaux et le travail peut engendrer des résultats positifs (ou enrichissements) tels qu’une plus grande satisfaction dans le mariage. Les résultats révèlent que les mères qui préconisent la parentalité indirecte (soit de fournir les moyens de répondre aux besoins d’un enfant sans dispenser elles-mêmes systématiquement les soins et en faisant appel, par exemple, aux services de garde éducatifs à l’enfance [SGEE]) vivent davantage d’enrichissements que celles qui privilégient la parentalité directe (soit de dispenser elles-mêmes tous les soins à leur enfant).

 

Des programmes d’intervention précoce visent, notamment, à atténuer les difficultés dans le processus d’attachement parent-enfant et à promouvoir un attachement sain entre le parent (ou le soignant) et son nourrisson. Cette thèse repose sur des interventions individuelles et de groupe réalisées au Henry Street Settlement Parent Centre de New York dans le cadre d’un stage en travail social. L’auteure analyse les formes d’interventions menées auprès d’un groupe de parents à faible revenu pendant la période prénatale et celles réalisées en dyades mère-bébé. Elle observe que l’attachement entre le parent et le nourrisson est renforcé par des modèles d’intervention précoce, tant dans un cadre individuel que dans un cadre collectif, et que ceux-ci présentent des avantages et des inconvénients. Une combinaison des deux pourrait offrir à la fois le soutien social et la possibilité de discuter des besoins individuels de la famille.

 

Cette étude fait le survol des recherches menées sur la notion de retrait social chez les enfants d’âge préscolaire jusqu’au début de l’école primaire, depuis les années 1980. Ces recherches explorent notamment le développement, la manifestation et les motivations du retrait social, qui se définit comme un comportement solitaire dans un contexte familier et parmi des pairs connus. À partir de ces résultats, les auteurs présentent un programme multimodal d’intervention pour les enfants d’âge préscolaire qui cible les facteurs de risque du retrait social et ses conséquences négatives. Par des sessions hebdomadaires de groupes parents-enfants, ce programme favoriserait le développement d’aptitudes sociales et la régulation des émotions. Il aiderait aussi à réduire les symptômes d’anxiété chez les enfants jugés à haut risque.

 

Cette étude, réalisée en Italie pendant le confinement, analyse les effets de la redistribution des responsabilités familiales chez les parents d’enfants âgés de moins de 16 ans sur le bien-être émotionnel de ces derniers et leur processus d’apprentissage. Les auteurs ont observé une augmentation substantielle de l’implication des pères dans les soins des enfants et l’enseignement à domicile. Cette participation accrue des pères s’accompagne d’une augmentation du bien-être émotionnel des enfants et d’une réduction du temps passif devant les écrans. Ces résultats encouragent la mise en œuvre de politiques visant à augmenter l’implication des pères dans les soins des enfants, notamment par des congés de paternité allongés et une organisation du travail plus flexible. Cela aurait non seulement un effet bénéfique sur le bien-être des enfants, mais contribuerait aussi à un partage des responsabilités familiales plus équitable pour les femmes, ce qui pourrait susciter, par la même occasion, un changement vers des normes sociales et des modèles familiaux plus égalitaires.

 

Même si les structures et les réalités familiales sont aujourd’hui multiples, le contexte institutionnel de l’éducation à la petite enfance en Finlande donne toujours préséance à une image traditionnelle de la famille. En effet, malgré les efforts déployés pour tenir compte de la diversité familiale, des entrevues menées auprès de gestionnaires de SGEE indiquent que la compréhension conventionnelle de la famille demeure fortement présente. La famille biparentale hétéronormative avec enfants et d’origine finlandaise, dite « ordinaire », est évoquée comme un concept familier qui n’a pas besoin d’être expliqué ou réfléchi par les gestionnaires participants. Les auteures relèvent une distinction dans leur discours entre ce qui constitue la famille « ordinaire » et ce qui en dévie, soit les familles « diverses » ou « autres », qui font référence plus particulièrement aux familles immigrantes ou homosexuelles. Selon les auteurs, puisque ces familles et les enfants qui y vivent sont perçus comme telles, leurs besoins risquent de ne pas être reconnus et d’être négligés au sein des SGEE, comparativement à ceux des familles dites « ordinaires ».

Eur.  Through ‘Thick and Thin’ as Long as It Is Healthy: Shared Meanings of Commitment in Long-Term Couple Relationships, whether Married or Not
 

Cette étude menée en Angleterre se penche sur la notion d’engagement dans les relations amoureuses à long terme. Des couples dont la relation dure depuis plus de quinze ans ont été sollicités pour parler de leur relation, de leur conception de l’engagement et de la façon dont leur relation s’est formalisée. Les résultats remettent en cause les signifiants conventionnels selon lesquels les cohabitants sont jugés moins engagés que les couples mariés. Pour les couples participants, l’engagement est défini comme étant la capacité à faire face ensemble aux obstacles ou à l’adversité et ne repose pas sur le fait que la relation soit formelle ou non. Les fondements d’une relation sérieuse pour ces couples ne sont pas pris en compte dans la définition de l’engagement sur laquelle les politiques sociales et les processus réglementaires sont fondés. Ainsi, selon les auteures, ces politiques et processus ne reflètent pas la diversité existante des couples, ce qui peut engendrer ou accentuer les inégalités sociales.

 Autres liens intéressants :

                                            

Enfance et services de garde

 
 

Ce rapport de recherche contextualise les défis rencontrés par plus de 700 000 parents canadiens d’enfants d’âge préscolaire qui travaillent à des heures atypiques ou non usuelles. Afin de recueillir des informations sur cette réalité, d’étayer les politiques publiques, la recherche et les pratiques pour ensuite mieux répondre aux besoins des familles, une revue de la littérature à ce sujet est réalisée. De plus, les données de l’Enquête sociale générale sur la famille de Statistique Canada (2017) sont analysées en plus de celles obtenues à la suite d’entrevues réalisées auprès de 20 parents travaillant selon des horaires atypiques. À la lumière des informations recueillies, plusieurs constats sont formulés qui permettront d’émettre des recommandations tant aux gouvernements canadiens provinciaux et territoriaux, qu’aux prestataires de services de garde.

 

Ce rapport décrit l’importance de mettre en place un réseau national de SGEE à l’échelle canadienne notamment en ce qui a trait à l’économie, car il favoriserait la participation des parents au marché du travail et attirerait au pays les immigrants hautement qualifiés qui sont recherchés partout dans le monde. L’accessibilité, l’abordabilité et la qualité des SGEE sont des enjeux abordés par les auteurs qui formulent également des recommandations aux décideurs. Considérer la garde des jeunes enfants comme un service public de base, au même titre que les soins de santé et l’assurance-chômage, est au cœur des préoccupations. Les auteurs recommandent également de prioriser la création de places à des tarifs plus abordables et de soutenir la main-d’œuvre. Ils appellent les décideurs à tenir compte des besoins particuliers de différentes communautés, notamment les populations à faible revenu, rurales, autochtones et urbaines.

 

Le présent document examine les interactions institutionnelles de 127 familles canadiennes ayant des enfants handicapés. Les expériences de ces familles, qui ont une connaissance directe de l’intégration des services et des pratiques inclusives des personnes handicapées, offrent une perspective plus large sur la garde d’enfants dans le cadre d’un réseau de services plus vaste. Les résultats montrent un manque d’accès universel à l’intervention précoce. En outre, la majorité des familles interrogées se sont vues exclues d’un ou de plusieurs services. Les auteures soulignent que les politiques et les règlements en vigueur limitent l’accès de ces familles aux services. Pour qu’il soit possible de mettre en place un système national de services de garde inclusif, les politiques doivent être basées sur les droits des enfants, favorisant notamment l’intervention précoce et le droit à l’identité. Elles doivent également prendre en compte les aspects économiques des parents.

 

Dans le cadre de cette étude longitudinale réalisée en Louisiane, les chercheurs ont suivi, durant trois ans, 4 465 personnes chargées de l’éducation à la petite enfance au sein des établissements financés par l’État. L’enquête, menée de l’automne 2016 à l’automne 2019, mesure le taux de roulement du personnel pour chacune des années scolaires et pour l’ensemble de la période étudiée. Il appert que 10 % du personnel en poste à l’automne quitte en cours d’année et que 60 % des personnes suivies n’enseignent plus dans le même établissement trois ans plus tard. Bien que le taux de roulement soit élevé pour l’ensemble du personnel, il est encore plus prononcé chez les enseignantes et les enseignants travaillant auprès des plus jeunes enfants.

 

La majorité des études portant sur le concept d’équité et de justice sociale selon la perspective des enfants ont été réalisées en laboratoire. Par conséquent, dans le cadre de cette étude, les auteurs cherchaient à déterminer si des comportements différents de ceux constatés en laboratoires seraient observés dans des contextes réels. Ils ont donc étudié plus de 500 heures d’observations diverses (vidéos, notes de terrain, photos, etc.) provenant de trois classes préscolaires d’enfants afro-américains. Les résultats montrent que, pour maintenir l’équité, les enfants trouvent des solutions axées sur la justice sociale, comme partager les ressources, prioriser les besoins de l’autre ou plaider en faveur des autres. Ainsi, lorsque les enfants sont confrontés à des problèmes d’équité dans des contextes réels, ils sont capables de trouver des solutions qui vont au-delà de la seule répartition égale des ressources et font preuve d’équité en abandonnant, par exemple, des ressources au profit de l’autre. Selon les auteurs, les programmes d’éducation à l’enfance doivent offrir du temps et de l’espace aux enfants pour leur permettre d’expérimenter la notion d’équité et de justice sociale en les soutenant notamment dans la recherche de leurs propres solutions.

 

Cette revue de la littérature vise à explorer comment les jeunes enfants (de la naissance à 6 ans) et le personnel éducateur s'engagent ensemble avec les technologies numériques au sein des SGEE. Des études montrent diverses manières dont la technologie numérique peut ouvrir de nouvelles possibilités pour les enfants, alors que d'autres mettent en évidence de multiples préoccupations concernant l'adéquation de la technologie numérique pour les jeunes enfants. Plusieurs études révèlent que les connaissances et les croyances du personnel éducateur sur la technologie numérique dans les SGEE influencent la façon dont elle est mise en œuvre et intégrée dans la pratique pédagogique. L’auteure souligne l'importance de définir la technologie numérique de manière large, ce qui signifie inclure divers types de technologie numérique dans la définition. Elle recommande d’offrir au personnel éducateur des opportunités pour réfléchir et discuter de la manière dont ils peuvent mettre en œuvre et intégrer la technologie numérique dans leur pratique pédagogique et souligne leur besoin de formation à cette fin.

 

Cette étude, réalisée au Royaume-Uni, examine la relation entre la fréquentation des services de garde pendant la pandémie et le développement des compétences dans deux domaines du développement de l’enfant, soit le langage et les fonctions exécutives (régulation de l’attention, des comportements et des émotions). Les chercheurs ont différencié les résultats selon le statut socioéconomique des parents. Les parents d’enfants âgés de 8 à 36 mois de 180 familles britanniques ont rempli un questionnaire à deux périodes de mesure au cours de la pandémie en 2020. Le questionnaire portait sur la fréquentation des services de garde de leur enfant, le développement de leur vocabulaire (compréhension et expression des mots) et des compétences liées aux fonctions exécutives. Selon les résultats, le temps passé au service de garde entre les deux périodes de mesure est significativement associé à l’augmentation du vocabulaire et à l’amélioration des compétences en lien avec les fonctions exécutives chez les enfants. De plus, les bénéfices observés sur le développement du vocabulaire sont clairement plus marqués chez les enfants issus de familles de faible statut socioéconomique, comparativement à ceux issus de famille au statut socioéconomique plus élevé.

 

Les défis rencontrés par les parents et les enfants lors de leur transition vers l’école primaire peuvent être particulièrement difficiles pour les familles issues de milieux défavorisés. Les auteurs de cette étude évaluent l’impact du programme de formation Incredible Years-Teacher Classroom Management (IY-TCM), destiné au personnel enseignant du niveau préscolaire, sur la transition des enfants vers l’école primaire au Portugal. Ils analysent, entre autres, la contribution de ce programme pour réduire les disparités entre les enfants venant de milieux socioéconomiques différents. 44 enseignantes et enseignants de classes d’enfants issus de milieux défavorisés ont rempli un questionnaire portant sur des enfants de 5 et 6 ans (n = 192). Les résultats indiquent que les enfants dont l’enseignante ou l’enseignant avait reçu la formation du programme IY-TCM possédaient de meilleures aptitudes sociales, s’adaptaient plus facilement à leur nouvelle école et y performaient davantage lors de leur première étape de l’année scolaire.

 

Cet article étudie comment est construite et prise en compte la diversité dans le programme national d’éducation à la petite enfance en Finlande. Le texte est analysé sous l’angle de la théorie du multiculturalisme à travers les concepts de culture, d’identité, de diversité, d’équité et d’égalité. Le programme reconnaît la diversité des enfants, il reflète l’idée d’une éducation inclusive, entendue comme un processus garantissant le droit à l’éducation pour tous, et montre une volonté d’agir contre la discrimination. Toutefois, la diversité en tant que concept est utilisée dans une variété de relations différentes et sa signification n’est pas clarifiée, ce qui laisse place à l’interprétation dans sa mise en œuvre. Selon les auteures, les thèmes du programme liés à la diversité et à l’inclusion doivent être présentés sous plusieurs angles, à la fois formels et informels, pour englober les différents points de vue et les réalités des enfants et de leurs familles. Considérant le rôle majeur de ces programmes dans l’éducation des tout-petits, leur contenu doit être formulé de manière à garantir l’inclusion de tous les enfants.

 

Les éducatrices et les éducateurs en SGEE en Norvège et au Danemark doivent, dans le cadre de leurs responsabilités liées à la préparation des enfants à l’école, effectuer une évaluation linguistique des enfants de langue minoritaire. Des entrevues auprès du personnel éducateur révèlent trois formes d’ambivalence au sujet de cette évaluation et du travail linguistique quotidien : l’ambivalence par rapport à la notion d’être « prêt à l’école », celle concernant leur autonomie professionnelle et l’usage de la discrétion, et, finalement, l’ambivalence quant à la politique d’intégration et à l’idéologie de l’enfant « standard ». Les hypothèses d’intégration sur lesquelles reposent les outils et les politiques d’évaluation dénotent une vision de l’enfant « standard », comme unilingue et appartenant à la culture majoritaire, qui renforce les inégalités sociales. Cette vision du monde simplifiée, présentée dans les discours de préparation à l’école et de pédagogie sociale, cache la complexité des activités et des relations quotidiennes liées au travail linguistique des éducatrices et des éducateurs avec les enfants de langue minoritaire et leurs familles. La méconnaissance de cette complexité rend difficile l’élaboration de politiques d’intégration et d’évaluation adéquates qui répondent aux besoins des enfants de langue minoritaire.

 

La pandémie de la COVID-19 affecte le bien-être des enfants dans tous les domaines de leur vie. Par conséquent, développer des politiques qui prennent en compte les besoins des enfants et leur intérêt est primordial. Cet article examine les politiques de soins et d’éducation à l’enfance de cinq pays (Australie, Croatie, Hongrie, Espagne et Turquie), la manière dont elles sont mises en œuvre ainsi que divers problèmes observés tout au long de la crise sanitaire. Les auteurs concluent qu’il faut davantage orienter les politiques actuelles vers la réduction des inégalités en matière d’éducation, élaborer des politiques de bien-être de l’enfance plus réalistes et améliorer la formation du personnel éducateur.

                                            

Intimidation

 
 

En 2018, la campagne pour les droits de l’homme sonnait l’alarme à propos de la violence transphobe aux États-Unis. Dans cette étude, les auteurs démontrent que la violence et la victimisation sont non seulement répandues chez les personnes transgenres et de genres divers, mais qu’elles sont souvent rencontrées pour la première fois tôt dans la vie sous forme de violence dans l’enfance. Les données ont été recueillies au moyen d’un sondage en ligne en 2018, auprès de 1 836 adolescents transgenres. On y découvre que ces personnes ont été davantage victimes d’abus psychologiques, physiques et sexuels durant leur vie. Les personnes qui ont eu une réassignation sexuelle féminine à la naissance ont subi plus fréquemment de la violence psychologique et sexuelle durant leur enfance tandis que les mâles transgenres ont vécu davantage de violence physique durant leur enfance.

 

Les études sur le harcèlement, l’intimidation, l’exclusion et le rejet étant peu nombreuses dans le domaine de l’éducation à l’enfance, cet article porte sur les expériences de harcèlement des enfants de 4 à 6 ans fréquentant les SGEE norvégiens. Leurs relations sociales avec le personnel et leurs pairs ainsi que leur sentiment de bien-être sont étudiés pour permettre de déterminer s’il y a des différences entre les enfants plus fréquemment harcelés et ceux qui le sont moins. Un questionnaire en ligne élaboré par le Norwegian ECEC Well-Being Monitor pour les SGEE a été utilisé pour recueillir les données de 3 598 enfants. Les résultats démontrent que les enfants plus fréquemment harcelés ont un sentiment de bien-être moins élevé; ils n’aiment pas être dans leur SGEE autant que les autres enfants et ils sont plus souvent tristes et angoissés, ce qui indique un état émotionnel inférieur. Les résultats indiquent également que le harcèlement prend souvent la forme d’infractions verbales et, étant donné que ces enfants n’ont souvent personne avec qui jouer, ce discours inamical peut être lié au rejet ou à l’exclusion du jeu.

Autre lien intéressant :

 

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.

Haut de la page

Dernière mise à jour :
28 octobre 2021