Ministère de la Famille
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Mars 2023

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Préparé par la Direction de la veille et des connaissances stratégiques.

La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de repérer les signes permettant d’anticiper les changements importants. Les conclusions des publications présentées dans ce bulletin ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions du Ministère.             

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.                                                                 

Activités

Qc – Psychologue et maman
Dans ce balado, la psychologue Nadia Gagnier aborde plusieurs thèmes liés au développement de l’enfant et à la petite enfance tels que le lien d’attachement, la routine de sommeil, l’agressivité chez les tout-petits, l’arrivée d’un deuxième enfant et la gestion des écrans.

Qc – Penser à la retraite en ayant un enfant à besoins particuliers
Le 17 avril 2023 de 12 h à 13 h 15, conférence du Partenariat Familles en mouvance. Événement gratuit en formule hybride.

Qc – 90e Congrès de l’Acfas
Du 8 au 12 mai 2023, à l’Université de Montréal, l’HEC Montréal et la Polytechnique Montréal. Le format de l’événement comprend des activités en ligne et sur place. Le programme préliminaire est accessible en ligne. Le programme complet avec l’horaire détaillé incluant les communications libres est disponible depuis le 20 mars 2023.

Qc – Les jeunes en difficulté ou à risque de l’être : miser sur les capacités adaptatives et les ressources de l’environnement pour favoriser une adaptation positive
Les 31 mai 2023 et 1er juin 2023, colloque du Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l’enfance de l’Université de Sherbrooke.

Qc – Ce que les pères ont à dire sur leur parentalité
Enregistrement de la formation d’Aline Bogossian, professeure adjointe à l’École de travail social de l’Université de Montréal, à propos des facilitateurs et des obstacles qui peuvent influencer l’engagement des pères dans les programmes pour les familles avec de jeunes enfants.


Famille

 

Cet ouvrage porte sur l’expérience de la séparation parentale et de la recomposition familiale au Québec. Il présente les résultats du premier temps de mesure de l’Enquête longitudinale auprès des parents séparés et recomposés du Québec, laquelle en compte trois (2018-2019, 2020-2021 et 2023-2024). Les parents étudiés dans ce livre sont séparés depuis en moyenne 21 mois et ont au moins un enfant âgé de moins de 14 ans issu de cette union, dont ils ont la garde physique ou non. L’échantillon est pratiquement égalitaire entre les pères et les mères, ce qui permet de pallier une lacune de plusieurs recherches, les données sur les familles étant souvent collectées auprès d’une seule personne, généralement la mère. Les dix-sept chapitres sont organisés autour de quatre thématiques : 1) l’environnement conjugal, familial et économique au lendemain d’une séparation parentale; 2) le bien-être des parents, des enfants et des couples; 3) les liens des familles séparées et recomposées avec les institutions sociales et juridiques et 4) les conflits de séparation et la violence conjugale.


Ce rapport publié par la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke actualise les analyses et les résultats sur les familles et la fiscalité au Québec en tenant compte des changements survenus à la fiscalité et aux prestations depuis la dernière publication, en 2018. L’objectif est aussi de faire le point sur le soutien financier offert aux familles québécoises par les gouvernements, 25 ans après la mise en place de la politique familiale actuelle. Le rapport est organisé en six parties. Un portrait statistique des familles québécoises est d’abord brossé. Les auteurs résument ensuite les éléments centraux de la politique familiale québécoise et présentent le cadre fiscal dans lequel les familles évoluent en 2022. Les mesures de soutien financier aux familles sont par la suite présentées dans les parties 3 et 4 du rapport, en comparaison avec les années antérieures. La partie 5 traite des effets de ce soutien financier selon diverses situations familiales et la dernière partie compare le Québec aux autres provinces et à d’autres pays sur cette question.

 

L’Institut national de santé publique du Québec se penche sur l’efficacité et les facteurs de réussite des interventions de groupe visant à favoriser le renforcement du réseau de soutien social des parents vivant en contexte de vulnérabilité lors de la période de la périnatalité et de la petite enfance. Cette synthèse de la littérature scientifique s’appuie sur les résultats de dix-neuf études retenues pour leurs qualités méthodologiques. L’analyse révèle l’efficacité des interventions de groupe, dont les effets sont surtout étudiés chez les femmes enceintes et les mères, mais encore très peu chez les pères ou les deux parents. Une intervention hebdomadaire de deux heures mise en place après la naissance de l’enfant et menée par du personnel formé est une condition susceptible d’entraîner des effets positifs sur le réseau de soutien social des parents. Les facteurs de succès et les obstacles recensés démontrent l’importance de mettre en place des stratégies complémentaires et à plusieurs niveaux (c’est-à-dire auprès des familles, des intervenants et de la communauté) pour favoriser la réussite des interventions de groupe.


Les auteurs de cet article ont examiné 56 études menées à travers le monde au sujet de la conciliation travail‑famille pendant la première vague de la pandémie de la COVID‑19. Ils se sont intéressés plus précisément aux forces contextuelles qui ont facilité ou entravé la gestion du temps des parents et leur équilibre travail-famille. Ils ont également étudié les stratégies d’adaptation que les parents ont déployées pour répondre à leurs besoins. Les résultats révèlent que l’expérience de conciliation travail‑famille des parents durant cette période varie selon des facteurs culturels, socioéconomiques, organisationnels et politiques. Les résultats mettent aussi en exergue l’iniquité dans la répartition des tâches entre les partenaires au détriment des mères. De plus, des conditions de travail contraignantes offrant peu de flexibilité ont fragilisé la conciliation travail‑famille des parents. En revanche, le télétravail ou le travail à distance s’est révélé être une source de flexibilité pour ces derniers. Selon les auteurs, certaines dispositions des parents, comme leur état de santé mentale, peuvent avoir influencé cette expérience et leur capacité d’agir.

 

Cette méta‑analyse vise, dans un premier temps, à examiner l’effet des programmes d’intervention de groupe offerts aux parents vivant une séparation conflictuelle sur les problèmes de comportement de leur enfant. L’auteure analyse le rôle potentiellement modérateur de huit variables (ex. : les modalités de l’intervention et le choix du répondant) sur l’association entre ces interventions et l’adaptation comportementale de l’enfant. Au total, six études mesurant l’efficacité de sept programmes d’intervention destinés aux parents vivant en contexte de conflit de séparation sont analysées. Les résultats révèlent que ces programmes d’intervention de groupe sont efficaces pour diminuer les problèmes de comportement intériorisé et extériorisé chez l’enfant. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette réussite. La sensibilisation des parents aux effets néfastes des conflits sur leur enfant, l’état psychologique du parent à la suite de l’intervention de même que l’amélioration de la qualité de la relation parent‑enfant sont susceptibles de contribuer à l’efficacité des interventions. Les variables modératrices, quant à elles, semblent jouer un rôle non significatif.

 

Les auteures de cette étude canadienne examinent comment le temps passé devant un écran chez les enfants âgés de 3 ans et demi contribue aux manifestations ultérieures de colère et de frustration à l’âge de 4 ans et demi. Les données, qui ont été recueillies pendant la pandémie de la COVID‑19 (entre avril 2020 et août 2021), proviennent d’une cohorte de 315 enfants d’âge préscolaire en Nouvelle-Écosse. Les résultats révèlent que chaque heure passée devant un écran chez l’enfant à l’âge de 3 ans et demi prédisait une augmentation des expressions de colère et de frustration à l’âge de 4 ans et demi. Les enfants de l’échantillon étaient en moyenne exposés à des niveaux de temps d’écran qui dépassent largement la recommandation d’une heure par jour; le temps d’écran déclaré par les parents étant en moyenne de plus de trois heures par jour pour leur enfant. Les résultats suggèrent ainsi que des niveaux élevés d’utilisation des médias numériques peuvent avoir un impact significatif non seulement sur la santé des enfants, mais aussi sur leur capacité à gérer efficacement leurs réactions émotionnelles, un élément clé de la compétence sociale et scolaire des enfants.

 

Cette étude aborde le recrutement et la participation des pères dans la recherche sur la psychopathologie infantile et adolescente. Les pères sont sous-représentés dans la recherche dans ce domaine comparativement aux mères. Les auteurs s’intéressent également aux raisons et aux obstacles liés à la non-participation des pères aux études empiriques. L’échantillon est constitué de 477 familles avec des enfants âgés de 3 à 6 ans de la ville de Brunswick en Allemagne dans le cadre du projet de recherche Future Family de 2001 à 2013 (quatre mesures en dix ans). Les participants ont rempli des questionnaires standardisés et assisté à des entrevues dirigées. En moyenne, 70,4 % des pères ont participé au projet de recherche. Les pères qui avaient un revenu élevé et une bonne relation avec leur enfant étaient plus susceptibles de participer aux évaluations liées au projet de recherche. Ceux vivant au sein d’une famille biparentale ont participé davantage que les pères de famille monoparentale.

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Enfance et services de garde

 
 

Ce rapport d’évaluation concerne la stratégie de recrutement et de maintien à l’emploi des éducatrices et des éducateurs à l’enfance de la Colombie-Britannique (ECL R&R Strategy) qui fait partie du plan Childcare BC mis en place en 2018 pour dix ans. Ce plan vise à accroître la disponibilité des places en garderies et l’abordabilité des services de même qu’à améliorer leur qualité. Pour y parvenir, l’ECL R&R Strategy vise à rendre la profession d’éducatrice et d’éducateur à l’enfance plus attrayante, notamment en augmentant les salaires, le soutien professionnel, la formation ainsi que les possibilités de croissance et de développement de carrière afin de favoriser la rétention en emploi. Sur la base notamment d’un sondage effectué auprès de 35 000 employés, d’entrevues et de diverses analyses, ce rapport présente les tendances observées dans l’effectif de 2018 à la fin de 2021, ainsi que les résultats et les progrès constatés depuis la mise en œuvre de la stratégie. Des données ont été recueillies sur l’emploi, les conditions de travail, l’éducation et le développement du personnel. Bien que plusieurs composantes de la stratégie aient été bien accueillies par le personnel, les résultats indiquent que le secteur est de plus en plus fragile en 2021, et que les enjeux de main-d’œuvre persistent. Les auteurs formulent plusieurs recommandations comprenant de nouvelles approches pour favoriser le recrutement et la rétention du personnel.

 

Les auteurs de cet article analysent dans quelle mesure les interactions stimulantes et réactives avec la mère et l’éducatrice ou l’éducateur en service de garde durant les trois premières années de vie de l’enfant sont associées à la situation socioéconomique (c’est‑à‑dire au niveau de scolarité, au salaire et au statut d’emploi) de ce dernier à l’âge de 26 ans. Ils examinent également le rôle médiateur des compétences scolaires (en mathématiques, en vocabulaire et en littératie) au cours de l’enfance et de l’adolescence. L’analyse s’appuie sur les données de l’étude longitudinale Study of Early Child Care and Youth Development concernant 1 364 individus aux États‑Unis. Les auteurs constatent une forte association positive entre les interactions stimulantes et réactives mère‑enfant âgé de 3 ans et moins et un niveau de scolarité plus élevé à l’âge adulte (26 ans). Les interactions mère‑enfant sont également liées aux capacités ultérieures en mathématiques, et ce, surtout lorsque les interactions avec le personnel éducateur sont moins réactives et stimulantes. Comme pour le niveau de scolarité, le rendement en mathématiques était un prédicteur positif et fort de l’emploi à temps plein à 26 ans.

 

Certains pays de l’Union européenne garantissent un droit à une place en service de garde à la petite enfance dont le Danemark (dès que l’enfant est âgé de 6 mois), la Finlande (de 9 mois), l’Allemagne et la Suède (d’un an). L’auteure de cet article compare les systèmes de droit à une place en service de garde dans six pays : le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Suède, l’Allemagne et l’Angleterre. Les conditions de la mise en place d’un tel système en France, son articulation avec le congé parental, la prise en compte de la garde individuelle règlementée, ainsi que la responsabilité de la mise en œuvre de ce droit sont également abordées dans cet article. Selon l’auteure, l’expérience des pays analysés révèle que le droit à une place est davantage envisageable s’il est articulé et complémentaire au dispositif de congé parental. De plus, la mise en œuvre d’un droit à une place en France, sur l’ensemble du territoire, n’impliquerait pas nécessairement d’avoir à augmenter le niveau d’offre globale mais demanderait de prévoir une meilleure répartition géographique de l’offre et d’apporter des changements à la gouvernance du secteur.

 

En Flandre, bien que l’inclusion dans les systèmes éducatifs soit promue, les parents d’enfants d’âge préscolaire font face à des expériences d’exclusion et de discrimination. Les auteures de cette étude se sont intéressées à la qualité des services de garde d’enfants âgés de 0 à 3 ans en situation de handicap. Pour ce faire, des entretiens ont été menés avec vingt parents d’enfants en situation de handicap âgés de 0 à 6 ans pour évaluer les pratiques de garde d’enfants inclusives en Flandre. Certains des enfants sont encore dans un service de garde, tandis que d’autres sont déjà à l’école maternelle. Les chercheures ont déterminé quatre thèmes clés qui doivent être pris en compte pour une garde d’enfants inclusive : le choix du type de garde d’enfants préféré par les parents, la collaboration avec les professionnels, l’exploration des expériences vécues en service de garde et l’évaluation de l’inclusion par les parents. Selon elles, impliquer les parents et être à l’écoute de ceux-ci sont des éléments importants à considérer pour améliorer la qualité des services de garde et favoriser l’inclusion des enfants en situation de handicap.


Les auteures de cette méta-analyse s’intéressent aux niveaux de stress des enfants dans les services de garde pendant la journée. Plus précisément, elles ont étudié les variations du stress dans les services de garde et les facteurs qui peuvent y être associés, dont la qualité des services. Pour ce faire, plusieurs études ont été menées afin de déterminer si le niveau de cortisol (hormone du stress) durant la journée est associé à des soins à l’enfance de moins bonne qualité, au type de garde ou au nombre d’heures passées en service de garde. Les résultats démontrent que durant l’après-midi, les niveaux de cortisol des enfants étaient plus élevés tant à la maison qu’en service de garde, et que l’augmentation du niveau de cortisol du milieu de la matinée au milieu de l’après midi était plus élevée les jours de garde comparativement à ceux où les enfants étaient à la maison. Le stress potentiel de la séparation des parents et des interactions complexes avec les pairs et le personnel pourraient notamment expliquer ces résultats. La relation entre la qualité des soins et l’augmentation du cortisol était significative pour les études portant sur des services de garde à domicile et non pour celles portant sur des services de garde en centre. Aussi, les niveaux de cortisol semblent être influencés par le nombre total d’heures passées en service de garde (un plus grand nombre d’heures étant lié à une augmentation plus importante du cortisol) et l’âge des enfants (l’augmentation de cortisol étant plus élevée chez les enfants plus âgés que chez les plus jeunes).


La gouvernance en matière d’éducation à la petite enfance aux Pays‑Bas relève essentiellement des municipalités. Dans le système néerlandais, les municipalités disposent d’une grande liberté pour élaborer et mettre en œuvre les politiques dans ce domaine et pour adapter les directives nationales au contexte local. Les auteurs souhaitent vérifier si des différences systématiques existent dans la qualité des services d’éducation à la petite enfance entre les municipalités aux Pays-Bas, et si ces différences sont liées à la gouvernance municipale dans ce domaine. Pour ce faire, ils ont utilisé des données d’une étude qui a commencé en 2010, lorsque les enfants étaient âgés en moyenne de 2 ans et 3 mois et s’est terminée dix ans plus tard, et qui comprenait des informations sur la qualité des services d’éducation à la petite enfance. Les informations sur la gouvernance municipale proviennent du suivi de la politique de l’Inspection nationale de l’éducation. Les résultats révèlent des différences systématiques considérables dans la qualité des services entre les municipalités. Ces différences concernent principalement le soutien émotionnel et comportemental ainsi que le soutien à l’apprentissage. Des politiques municipales plus robustes favoriseraient un meilleur suivi des services et en augmenteraient la qualité.


Les enfants qui ont immigré récemment vivent une double transition lors de leur entrée en milieu préscolaire; en plus de quitter pour la première fois le milieu familial, ces enfants vivent leurs premiers contacts avec leur pays d’adoption. Cette étude est basée sur des groupes de discussion avec des praticiennes et des praticiens préscolaires de trois écoles maternelles rurales situées dans la même municipalité de la Suède dans le but d’analyser les approches utilisées pour soutenir les enfants qui traversent cette double transition. Selon les résultats, bien que les pratiques en place offrent un bon soutien aux enfants suédois pour leur entrée au préscolaire, elles ne sont pas suffisantes pour faire face à la double transition des enfants nouvellement arrivés. L’auteure de cette étude affirme que les besoins des enfants immigrants devraient être davantage pris en compte pour permettre d’établir de meilleures approches visant à favoriser leur entrée au préscolaire.


Les auteurs de cette étude s’intéressent à l’apprentissage de nouveaux mots de vocabulaire par les jeunes enfants dans divers milieux, soit lors d’une visite au musée, soit dans leur classe avec du matériel muséal ou soit dans leur classe avec du matériel pédagogique traditionnel. Au total, 152 enfants âgés de 4 à 5 ans dont la langue maternelle n’est pas l’anglais ont participé à l’étude qui se déroulait en Angleterre. Six nouveaux mots en anglais leur étaient enseignés dans ces trois milieux différents afin de vérifier si le contexte d’apprentissage affecterait leur capacité à les retenir et à les rappeler. La rétention et le rappel de ces six nouveaux mots de vocabulaire ont ensuite été testés chez chacun des enfants. Les résultats démontrent que l’apprentissage en classe avec des ressources muséales s’avère le plus efficace. En effet, les enfants ont donné beaucoup plus de bonnes réponses au test dans ce contexte par rapport à l’apprentissage dans le musée ou en classe avec le matériel traditionnel. Une bonne collaboration entre les écoles et les musées, notamment par le prêt de matériel, est ainsi encouragée afin de soutenir le développement du langage des enfants.


Les auteurs de cette étude menée en Suisse auprès d’enfants âgés de 3 à 5 ans cherchent à savoir si le jeu de rôle ou de simulation, c’est-à-dire jouer à « faire semblant », favorise le développement social des enfants. L’étude se penche tout particulièrement sur les habiletés sociocognitives des enfants, leurs habiletés comportementales et la qualité de leurs relations avec leurs pairs. Vingt sept groupes d’enfants (N = 211 enfants) dont l’âge moyen se situe entre 3 et 4 ans ont été formés et assignés au hasard à l’une des trois conditions expérimentales : le jeu de rôle avec un soutien externe (tutorat), le jeu de rôle dans lequel du matériel est fourni aux enfants et le jeu de rôle sans soutien ni matériel. Selon les résultats obtenus, le jeu de simulation de qualité joue un rôle de premier plan dans le développement des compétences sociocognitives et émotionnelles des enfants parce qu’il remet en question leurs compétences (méta)représentationnelles et qu’il leur permet notamment de reproduire différents scénarios sociaux. Ce type de jeu, particulièrement lorsque l’on combine du matériel avec un tutorat, est une façon originale et efficace de favoriser les compétences sociales des enfants. Il s’agit d’une activité stimulante pour les enfants qui contribue à leur développement.

                                         

Intimidation


 

Cette étude cherche à établir les liens entre la cyberintimidation (victimisation et perpétration) et les troubles du sommeil chez des jeunes âgés de 10 à 14 ans aux États-Unis. Les données de l’étude longitudinale ABCD (Adolescent Brain Cognitive Development) (version 4.0) sur la santé, le cerveau et le développement cognitif des jeunes adolescents ont été analysées. Les adolescentes et adolescents ont rempli un questionnaire à propos de la cyberintimidation (victimisation et perpétration) en fonction de l’échelle validée de cyberintimidation. Les troubles du sommeil et les problèmes de sommeil globaux, y compris les troubles de l’initiation et du maintien du sommeil, les troubles respiratoires du sommeil, les troubles de la transition veille sommeil, entre autres, ont également été évalués. Au total, 9 443 adolescentes et adolescents ont participé à l’étude. Les résultats indiquent que la victimisation et la perpétration de cyberintimidation sont associées à des troubles du sommeil (dont des difficultés à s’endormir ou à rester endormi) au début de l’adolescence. Les auteurs de cette étude affirment que cela peut s’expliquer par les conséquences psychologiques liées à la cyberintimidation, mais aussi par l’utilisation trop élevée des écrans, surtout le soir avant de dormir. Les auteurs suggèrent d’améliorer le contrôle de l’usage des écrans chez les jeunes et des heures auxquelles ils les utilisent. 


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Dernière mise à jour :
29 mars 2023