Ministère de la Famille
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Février 2022

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Préparé par la Direction de la veille et des connaissances stratégiques.

La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de repérer les signes permettant d’anticiper les changements importants. Les conclusions des publications présentées dans ce bulletin ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions du Ministère.

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.

Activités

Qc – Un Québec toujours fou de ses enfants?
Une toute nouvelle série sur l’enfance et l’éducation en exclusivité sur Savoir média, en ligne depuis le 18 janvier 2022.

Qc – La première transition scolaire
Capsule vidéo réalisée par le Chantier montréalais Transition vers l’école d’Horizon 0-5. Réseau réussite Montréal.                                                              

Famille

 
 

Dans le cadre de cette thèse de doctorat en travail social, sept intervenantes et intervenants en milieu communautaire et en pédiatrie sociale en communauté des quartiers Hochelaga‑Maisonneuve et Centre‑Sud à Montréal ont participé à des rencontres de groupe. Ces rencontres ont permis de discuter de leurs pratiques professionnelles lors de situations d’intervention complexes avec les familles en situation de vulnérabilité. Ces participantes et participants interviennent autant avec les familles en situation de vulnérabilité qu’avec les milieux dits institutionnels, ce qui en fait des acteurs clés pour mettre en lumière les dynamiques complexes qui sont à l’œuvre. L’analyse des échanges a conduit, en premier lieu, à l’élaboration de récits de situations d’intervention complexifiées notamment par l’urgence du cas, la méfiance autour d’un signalement, le désaccord quant à la fin de services et la crainte en lien avec un éventuel placement. L’auteure a aussi produit un portrait du monde social de l’intervention avec les familles en situation de vulnérabilité en relevant des processus sociaux implicites dans l’activité collective. Ce portrait fait ressortir des « compréhensions partagées » sous‑jacentes aux dynamiques entre les acteurs : la primauté de l’évaluation diagnostique, le lien préalable au changement et la priorité à l’intervention directe.

 

Dans le cadre de cette étude, des chercheuses de l’Université Laval et de l’Université du Québec en Outaouais ont étudié les changements familiaux survenus dans le sillage de la première vague de la pandémie de la COVID‑19 et des mesures de confinement. L’étude a été réalisée auprès de 127 parents d’enfants âgés de 5 à 17 ans ayant des difficultés à bien encadrer leur enfant et qui ont participé à un programme de soutien à la parentalité. Les réponses fournies par ces parents révèlent que les premières semaines de confinement ont été particulièrement éprouvantes. En effet, ils ont manifesté beaucoup plus de détresse psychologique et se sont sentis moins efficaces dans leur rôle parental pendant cette période. D’autres indicateurs comportementaux (problèmes de comportement, hyperactivité et inattention) sont demeurés stables, tout comme les indicateurs de violence familiale envers l’enfant. Étonnamment, les chercheuses ont constaté une diminution des symptômes de dépression et d’anxiété chez les enfants pendant la même période. Elles soulignent notamment l’importance de maintenir les services de garde éducatifs à l’enfance ouverts pour les enfants, mais aussi pour offrir un répit aux parents.

 

Cette étude examine l’utilisation des services de garde d’enfants par les familles canadiennes d’origine immigrante et non immigrante. Les informations, tirées de la Base de données longitudinales sur l’immigration et de l’Enquête sur les modes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, ont été analysées pour faire ressortir les tendances d’utilisation des services de garde chez ces familles. Les résultats indiquent que les enfants issus de l’immigration qui fréquentent un service de garde ont davantage tendance à être dans un service reconnu. Cependant, les enfants immigrants sont aussi moins susceptibles de fréquenter un service de garde que les autres enfants. Les parents immigrants ont indiqué des raisons socioéconomiques comme le revenu et l’emploi pour expliquer que leur enfant ne fréquente pas de service de garde. Enfin, les auteurs soulignent l’importance d’offrir aux familles immigrantes des services plus adaptés à leurs besoins et à leur culture afin d’encourager leur participation aux services de garde et au marché du travail.

 

Cette étude fait un survol de la recherche au sujet de l’influence de l’engagement paternel pendant la période précédant la naissance (périnatalité) sur le développement de l’enfant. Selon les auteures, cette influence peut prendre des voies directes ou indirectes et se manifester par des aspects liés à la santé et au mode de vie, à l’influence sur la mère ou à la relation de couple. Les recherches présentées dressent un portrait des changements vécus par les hommes lors de cette période pouvant avoir des effets sur leur comportement comme pères et donc, sur le développement de l’enfant. Les auteures suggèrent des collaborations multidisciplinaires pour approfondir le sujet, notamment avec le monde de la génétique et de la santé publique, en plus de nouvelles études sur le sujet. Selon elles, il est important que l’influence des pères soit mieux documentée pour permettre d’élaborer des politiques publiques efficaces visant à répondre aux besoins des futurs parents et qui contribueront positivement à la santé mentale des parents ainsi qu’au développement de l’enfant.

 

Cette étude, menée auprès de 314 parents d’un premier enfant en Allemagne, s’intéresse à la division des responsabilités parentales entre l’homme et la femme dans un couple après la naissance d’un enfant. Les résultats montrent un déséquilibre entre les deux parents en ce qui a trait aux responsabilités parentales, qui relèvent davantage de la femme. Bien que certains couples soient, a priori, motivés par une division égalitaire des rôles et du travail parental, les femmes adaptent davantage leur horaire de travail rémunéré pour y inclure les responsabilités familiales. La question de la communication au sein du couple est particulièrement mise de l’avant dans cette étude. En effet, la transition de la vie de couple à celle de parents se fait souvent de façon implicite, sans être discutée directement, ce qui expliquerait ce déséquilibre dans le partage des responsabilités parentales.

 

Cet article aborde le rôle des pères quant aux soins des enfants et aux diverses responsabilités familiales après la séparation d’un couple. Douze entrevues ont été réalisées auprès de pères en Allemagne et en Suède. Les répondants ont été invités à partager leur perception de leur rôle de père et leurs réflexions quant aux liens entre la masculinité et les soins aux enfants. Les pères rencontrés ont affirmé être très désireux de s’impliquer activement dans la vie familiale. Ils veulent occuper une place équivalente à celle de la mère dans la vie de leur enfant, mais certaines valeurs et priorités plus traditionnelles sont encore présentes. L’étude révèle aussi que les différences entre les rôles des hommes et des femmes diminuent après la séparation du couple, les pères devant occuper un rôle différent en raison de leur nouvelle situation conjugale. La relation avec la mère de l’enfant a également une influence sur la place et sur le rôle que peut avoir le père auprès de son enfant.

 

Le sommeil est essentiel au bon développement physique et mental des enfants et des adolescents. Les auteures de cette étude examinent si l’utilisation de médias électroniques a un impact sur la qualité de leur sommeil. À cette fin, elles ont consulté quatre bases de données (EMBASE, Medline, Web of science et CINAHL) et extrait 49 études sur le sommeil réalisées dans des pays occidentaux avec des jeunes de 15 ans et moins. Les résultats ne révèlent pas de preuves concluantes d’un lien entre l’utilisation des médias électroniques par les enfants âgés de 0 à 5 ans et leur sommeil. Par contre, chez les jeunes âgés de 6 à 15 ans, les chercheuses constatent qu’il y a une corrélation entre l’utilisation de médias électroniques et une heure du coucher qui est retardée ainsi que l’utilisation des médias sociaux et un sommeil de moins bonne qualité. Les auteures soulignent que les efforts de sensibilisation auprès du public doivent être renouvelés afin de promouvoir une meilleure hygiène du sommeil auprès des enfants, des adolescents et de leurs parents.

 

La pandémie de la COVID‑19 a eu des effets négatifs disproportionnés sur les femmes et les mères en particulier, qui ont davantage perdu leur emploi que les hommes. Cette étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Risks that Matter 2020) montre que lorsque les écoles et les services de garde ont fermé, les mères ont assumé l’essentiel de la prise en charge des enfants et, par conséquent, elles ont été pénalisées sur le marché du travail. Ces résultats indiquent que les gouvernements doivent prendre en compte le travail non rémunéré et le genre lorsqu’ils élaborent les orientations et les politiques pour répondre à la crise provoquée par la pandémie de la COVID‑19.

 

L’attachement des enfants et leur développement sont grandement liés au rôle clé que joue la parentalité. Cette étude aborde l’impact de la discrimination raciale sur la relation parent‑enfant en analysant les expériences de la vie quotidienne de familles afro‑américaines. Les caractéristiques historiques et socioenvironnementales sont aussi prises en compte. Les résultats indiquent une association directe entre la discrimination subie par les mères afro‑américaines et des risques de dépression et d’anxiété. Ces impacts psychologiques entraînent un comportement parental négatif et la relation parent‑enfant en est affectée négativement. De plus, les jeunes exposés directement à de la discrimination raciale ont des problèmes élevés de gestion émotionnelle et comportementale. Les jeunes qui en sont victimes durant leur enfance développent des mécanismes de protection qui leur permettent de gérer les situations anxiogènes et d’être moins sujets à la dépression durant leur adolescence.

                                                                                

 Autres liens intéressants :

 

                                            

Enfance et services de garde

 
 

Cette étude présente les résultats d’une revue de la littérature réalisée par trois chercheuses québécoises sur la qualité éducative et l’approche piklérienne, une approche pédagogique destinée aux enfants âgés de 0 à 3 ans qui se base sur la relation privilégiée entre l’enfant et l’adulte, sur la valeur de l’activité autonome pour assurer le développement optimal des enfants et sur la motricité libre. Cette recension des écrits regroupe les études sous trois grands thèmes : la qualité des interactions; les connaissances, les perceptions et les croyances des éducatrices; la relation privilégiée entre l’éducatrice et l’enfant. L’analyse suggère que cette approche éducative contribuerait à rehausser la qualité éducative en milieu de garde.

 

Les répercussions de la pandémie de la COVID‑19 sont nombreuses et préoccupantes, surtout chez les enfants. Les risques pour le bien‑être des jeunes qui existaient avant la pandémie ont été exacerbés, à savoir les blessures involontaires et évitables, les problèmes de santé mentale, le racisme et la discrimination systémiques, les abus, les maladies évitables par la vaccination, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la mortalité infantile, l’intimidation et l’inactivité physique. Ce rapport fait un état de la situation et aborde également des thèmes transversaux : l’accès à l’éducation et à la garde d’enfants, l’accès aux soins de santé et aux services sociaux, les inégalités et les injustices, les changements climatiques, etc. Il établit les mesures prioritaires à mettre en place pour venir en aide aux enfants et aux jeunes, soulignant la nécessité pour les gouvernements en place de revoir les façons de faire actuelles et de mettre de l’avant les bonnes priorités.

 

Cette étude de l’Office of Planning, Research, and Evaluation examine si l’information sur les services de garde pour enfants est facilement accessible aux parents américains qui désirent se renseigner à ce sujet, et si elle les aide à mieux comprendre comment l’éducation à la petite enfance soutient le développement de l’enfant. L’étude analyse donc les informations disponibles sur les sites Web gouvernementaux, leur degré d’accessibilité, la facilité de navigation sur ces sites et les fonctionnalités de recherche afin de déterminer si l’information repérée répond bien aux besoins des parents. Elle révèle que huit États américains rendent accessible facilement l’ensemble des informations nécessaires aux parents, mais seulement six d’entre eux regroupent ces informations en un seul site Web. L’analyse de l’expérience des utilisatrices et des utilisateurs met en lumière la difficulté pour un parent de se renseigner adéquatement sur la garde d’enfants.

 

Les associations et les attitudes inconscientes et implicites peuvent affecter nos perceptions, nos décisions et nos actions professionnelles. Dans le cadre de cette étude visant à mettre en lumière les stratégies utilisées par les intervenantes et les intervenants en petite enfance pour soutenir les familles en situation de vulnérabilité, neuf groupes de discussion ont été tenus. Les personnes participantes étaient alors invitées à partager ouvertement et honnêtement leurs expériences de travail avec ces familles. Les façons dont les intervenantes et les intervenants caractérisaient les familles et les enfants ainsi que leurs interactions avec eux ont été étudiées par les chercheuses. Les résultats révèlent certains préjugés envers les familles et les enfants vulnérables, et certaines déclarations peuvent être interprétées comme des jugements qui traduisent la croyance d’une composition familiale « normale » ou idéale (par exemple, les familles biparentales). Ces types de croyances reflètent les normes culturelles dominantes des sociétés occidentales, qui tendent à favoriser les familles nucléaires à deux parents. Les auteures soulignent le manque de recherches empiriques disponibles sur les préjugés implicites chez les professionnelles et les professionnels de l’intervention en petite enfance.

 

La culture et la perspective contextuelle sont deux éléments importants de la théorie du développement des enfants. Pourtant, la littérature dans ce domaine a un biais en faveur de l’étude d’enfants occidentaux. Les différences et les similitudes interculturelles des compétences des enfants ne sont pas encore synthétisées dans un modèle global. Cette étude présente un cadre de conceptualisation à visée mondiale qui s’appuie sur la forme, le moment et la pertinence des compétences précoces en ce qui a trait à l’apprentissage, à la santé et à la psychosociologie, et ce, pour différentes cultures. Selon l’auteure, plus de recherches sont nécessaires pour produire des définitions et des mesures de base des compétences psychosociales des enfants dans tous les contextes culturels, ainsi que pour comprendre les apports biologiques et environnementaux qui façonnent ces compétences. Elle souligne l’importance d’une approche plus inclusive de l’étude du développement psychosocial de l’enfant qui brise les barrières établies entre les domaines, les parties prenantes et les zones géographiques. Des recommandations sont formulées afin d’accroître l’interdisciplinarité entre les domaines et les milieux d’études.

 

Dans le but d’établir des stratégies et des pratiques qui favorisent une transition réussie entre le programme Head Start et la maternelle pour les enfants, leurs familles et le corps enseignant, ce rapport fait état de la littérature existante à ce sujet et examine comment la théorie du changement peut soutenir cette transition. L’étude recense les pratiques mises en œuvre par le personnel enseignant, l’école et l’ensemble du personnel impliqué dans le programme, mais explore aussi les politiques en place et le soutien professionnel offert. S’appuyant sur le développement de la théorie du changement Head Start to Kindergarten, les auteurs ont élaboré un cadre pour saisir les approches sur l’ensemble du système. Ils soulignent l’importance de coordonner les politiques, les objectifs et les actions de tous les acteurs qui participent à cette transition.

 

Dans cette étude menée aux Pays‑Bas auprès de 30 enfants âgés de 0 à 4 ans fréquentant un service de garde, l’auteur observe l’effet des activités, du comportement des éducatrices et des éducateurs ainsi que des conflits entre les pairs sur leur bien‑être. Les résultats démontrent que l’effet des activités et des conflits sur le bien‑être des enfants est plus marqué que l’effet des autres variables observées. Les activités contribuent de façon positive au bien‑être des enfants, surtout lorsqu’il s’agit du jeu libre et d'activités dirigées par le personnel éducateur. Les conflits entre les pairs ont, sans surprise, un effet négatif. Le bien‑être des enfants varie de façon importante au cours d’une journée, mais certains enfants ont des niveaux de bien‑être plus constants. Il a également été remarqué que les enfants plus âgés présentent généralement des niveaux de bien‑être supérieurs.

 

Au cours des dernières années, un changement peut être observé dans l'éducation à la petite enfance, qui est passée des pratiques d'observation et de documentation sur papier vers des systèmes de documentation numériques. À partir d’études de cas menées dans trois établissements multiculturels de la petite enfance situés dans des quartiers présentant des niveaux élevés de désavantage socioéconomique à Londres, deux chercheuses ont travaillé conjointement avec le personnel éducateur pour tenter de comprendre leurs pratiques d’observation des enfants et la manière dont les informations sont communiquées aux parents et aux tout‑petits. Les parents et les enfants ont notamment été interrogés au sujet de la documentation reçue. Les auteures ont pu analyser comment la documentation numérique ouvre de nouvelles possibilités dans l’apprentissage des jeunes enfants et peut rendre la documentation plus accessible aux enfants et à leurs parents. Afin de favoriser une plus grande inclusion et une meilleure communication des observations liées aux apprentissages des enfants, les auteures préconisent une collaboration accrue entre les personnes qui conçoivent les systèmes de documentation numérique et le personnel sur le terrain.

 

Cette étude, menée en Australie, s’intéresse au lien entre le jeu et l’autorégulation chez les enfants, plus particulièrement, au jeu libre à la maison. Au cours de l’étude qui s’est étendue sur plusieurs années, les auteurs ont mesuré l’effet du temps consacré à ces jeux pendant la petite enfance sur les capacités d’autorégulation chez les enfants au fur et à mesure qu’ils grandissent. Les résultats montrent que plus les enfants consacrent du temps à des jeux libres pendant la petite enfance et les années préscolaires, meilleures sont leurs capacités d’autorégulation à l’âge de 4 à 5 ans et de 6 à 7 ans. L’autonomie possible dans un contexte de jeux libres et lors de jeux faisant appel à leur imagination est bénéfique aux enfants et les aide à développer leurs compétences d’autorégulation.

 

Cette étude s’intéresse à l’observation comme compétence essentielle chez les enfants pour leur développement et à son lien avec leur bien‑être. L’observation est décrite ici comme un comportement actif et une volonté d’interaction chez les enfants avec leur environnement. Une revue de la littérature permet de constater que les études à ce sujet se sont davantage concentrées sur les aspects plus cérébraux, en lien avec l’attention, et moins sur les aspects pratiques permettant de favoriser de meilleures capacités d’observation chez les enfants. Grâce aux diverses études rassemblées, les auteurs affirment qu’un lien peut être fait entre l’observation et les fonctions cognitives de l’enfant. Le portrait n’étant cependant pas complet, les auteurs formulent plusieurs suggestions pour mieux étudier le sujet, notamment sur la forme que ces études devraient prendre et les environnements qui seraient les plus appropriés pour approfondir les connaissances.

 

Cette étude exploratoire menée en Australie, dans laquelle douze enfants âgés de 3 à 7 ans ont mis au défi le personnel enseignant de répondre à leurs questions lors d’une activité au zoo, s’intéresse à l’enseignement des sciences dans les premières années de vie de l’enfant. Selon l’auteure, l’enseignement de cette matière s’avère insuffisant comparativement à d’autres domaines, en particulier la numératie et la littératie. Ce manque d’opportunités pour les jeunes enfants d’apprendre les sciences est principalement dû au manque de confiance des membres du corps enseignant en leur capacité à enseigner cette matière, alimenté par des préoccupations concernant une compréhension réduite des concepts scientifiques. Pour les jeunes enfants, cependant, la science est présente dans tous les aspects de leur vie alors qu’ils explorent et interagissent avec leur environnement pour donner un sens au monde qui les entoure. Il s’avère donc important que les sciences soient davantage enseignées aux jeunes enfants.

 

Intimidation

 
Eur. ‒ Wider Room for Curbing Bullying in Early Childhood Education and Care – Emphasising a Democratic, Social and Contextual Approach to Bullying Phenomenon
 

Le phénomène de l’intimidation dans le domaine de l’éducation à la petite enfance est une problématique croissante qui nécessite la mise en place de mesures pouvant aider le personnel éducateur à la freiner. En utilisant une approche qui met l’accent sur l’intimidation en tant que phénomène social, les auteures étudient comment elle peut faciliter et encourager la réflexion du personnel éducateur sur les pratiques visant à lutter contre ce problème. Les données analysées proviennent de textes soumis par neuf éducatrices dans le cadre d’un cours de développement professionnel en Norvège. On constate que lorsqu’une perspective sociale et contextuelle est adoptée par les éducatrices, différentes stratégies sont adoptées au‑delà de celles axées sur les défis d’un seul enfant (une victime ou un enfant qui pose les gestes d’intimidation). Le répertoire d’actions des éducatrices se trouve élargi et permet de mieux répondre à ce problème exigeant et complexe.

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Dernière mise à jour :
23 février 2022