La consultation avait pour but de recueillir des données sur la perception de la population québécoise à l’égard du phénomène de l’intimidation et sur ses besoins d’information à ce sujet. Elle visait également à donner la parole à la population sur les actions jugées prioritaires pour prévenir l’intimidation et lutter contre celle-ci. Plus de 3 000 citoyennes et citoyens ont participé à la consultation et fait connaître leur point de vue.
« Par cette consultation en ligne sur la lutte contre l’intimidation, nous avons invité les Québécoises et les Québécois à faire entendre leur voix, car l’intimidation nous regarde toutes et tous. Je l’ai souvent mentionné, la lutte contre l’intimidation concerne tout le monde. C’est pourquoi je suis particulièrement satisfaite de l’intérêt et de la participation des citoyennes, des citoyens et des organisations aux consultations que nous avons menées », a expliqué la ministre Francine Charbonneau.
Quelques faits saillants :
- Les participants à la consultation ont un grand intérêt pour le sujet et sont préoccupés par l’intimidation. Ils considèrent que c’est un problème dont il faut s’occuper. Toutefois, une proportion importante juge qu’il est difficile de savoir comment intervenir dans des situations d’intimidation. Malgré cela, une forte majorité de répondants estime avoir un rôle à jouer, comme citoyenne ou citoyen, pour lutter contre l’intimidation et la prévenir. Ils jugent qu’à ce titre, il faut notamment promouvoir le respect des autres, ne pas banaliser l’intimidation et intervenir dès ses premières manifestations.
- Selon les résultats obtenus, il est évident que les besoins en information sont grands et portent sur divers aspects, par exemple, savoir quoi dire et quoi faire devant une situation d’intimidation, connaître ses droits comme victime et ses obligations comme citoyenne ou citoyen.
- Enfin, les participants souhaitent majoritairement que la priorité des interventions soit accordée au milieu éducatif. Quant aux actions à mener, les répondants estiment que celles-ci devraient se concentrer sur la sensibilisation touchant les façons d’agir en cas d’intimidation, la formation des intervenants, l’augmentation de la sévérité des lois ainsi que l’aide aux victimes.
Rappelons que le Forum sur la lutte contre l’intimidation, sous la présidence du premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, a rassemblé, le 2 octobre 2014, plus de 200 personnes représentant les principaux partenaires associés à la lutte contre l’intimidation au Québec. Il avait pour but de mobiliser les acteurs touchés par cette question ainsi que de dégager des orientations et des pistes d’action en vue d’un prochain plan d’action concerté.
Jusqu’au 30 novembre 2014, les citoyennes et les citoyens ainsi que les organismes souhaitant apporter une contribution à la réflexion sur la lutte contre l’intimidation pouvaient déposer un mémoire. Le Ministère a reçu 65 mémoires provenant de divers secteurs et proposant une variété de pistes d’action.
Les opinions recueillies et les propositions formulées sont maintenant examinées par un comité qui réunit les ministères et organismes gouvernementaux concernés. Ce comité a la responsabilité d’élaborer le plan d’action concerté qui sera lancé en 2015.
Pour prendre connaissance du rapport de la consultation en ligne, des mémoires qui ont été déposés ou des discussions qui ont eu lieu dans le cadre du Forum sur la lutte contre l’intimidation, visitez le www.intimidation.gouv.qc.ca.