Ministère de la Famille
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Avril 2023

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Préparé par la Direction de la veille et des connaissances stratégiques.

La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de repérer les signes permettant d’anticiper les changements importants. Les conclusions des publications présentées dans ce bulletin ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions du Ministère.             

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.                                                                 

Activités

Qc – Accès aux services de garde éducatifs pour les enfants ayant des besoins de soutien particulier
Conférence en ligne organisée conjointement par l’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux et la nouvelle Chaire de recherche GRANDIR. Les conférencières abordent les barrières et les facilitateurs d’accès aux services éducatifs à l’enfance pour les familles ayant un enfant présentant un besoin de soutien particulier au Québec.

Qc – Un Québec fou de ses enfants… et de ses adolescent(e)s et jeunes adultes?
Mercredi 17 mai 2023 de 9 h à 16 h, à Montréal. Un colloque du partenariat Familles en mouvance qui abordera différents enjeux entourant la parentalité après la petite enfance.

Qc – Séparation parentale : enjeux contemporains et pratiques innovantes
École d’été, du 5 au 7 juin 2023, en présence à l’Université Laval. Il est aussi possible d’assister à distance aux formations du 5 et 6 juin.


Famille

 

Ce document propose des bases concrètes pour la réflexion éthique et le dialogue autour des définitions de la notion de vulnérabilité grâce à une revue narrative et non exhaustive de la littérature scientifique et grise à ce sujet. Il s’agit d’un concept vaste qui est conditionné par les nombreux usages qui en sont faits dans différents contextes ou disciplines. Les auteures présentent d’abord un survol de l’évolution de ce concept, dans différentes disciplines (philosophie, sociologie et santé publique) pour dégager une définition destinée à son utilisation en santé publique. Elles indiquent que la vulnérabilité réfère à deux éléments : une exposition ou un manque associé à un risque d’atteinte ou de danger potentiel. Bien que cette disposition individuelle soit commune à tous, elle n’est pas distribuée de manière égale parmi les individus. En effet, la vulnérabilité des personnes varie en fonction du contexte et de facteurs individuels dont l’âge, la maladie, une déficience physique ou intellectuelle, etc. Pour illustrer des exemples spécifiques de populations identifiées comme vulnérables par les autorités de la santé publique et évoquer les enjeux éthiques qui y sont associés, les auteures abordent ensuite la définition de la vulnérabilité en se servant du contexte de la pandémie de la COVID‑19. Enfin, un outil d’analyse éthique en quatre volets est proposé comprenant des questions pour guider la réflexion.


Cette étude porte sur la probabilité et le moment du retour au travail des mères après un congé parental (ou un arrêt de travail) au Canada. L’auteure a utilisé des données de l’Enquête sur la couverture de l’assurance-emploi, recueillies avant la pandémie de la COVID‑19, à propos des mères d’enfants âgés de moins de 12 mois qui travaillaient avant l’accouchement ou l’adoption d’un enfant et qui s’étaient absentées du travail après l’accouchement ou l’adoption d’un enfant. Une comparaison entre les caractéristiques individuelles et professionnelles des mères et leurs taux de retour au travail a été faite pour les cohortes de 2009 et de 2019 et entre certaines provinces canadiennes. En 2019, par rapport à dix ans plus tôt, les mères étaient proportionnellement plus nombreuses à avoir fait des études universitaires, à gagner des salaires horaires plus élevés, à recevoir des prestations parentales ou des prestations complémentaires de la part de l’employeur et à retourner au travail après l’accouchement. Les résultats révèlent également un taux plus élevé de retour au travail dans les douze mois pour les mères vivant au Québec comparativement à celles des autres provinces visées par l’enquête de 2019. Selon l’auteure, cette différence pourrait s’expliquer par la disponibilité de services de garde à faible coût pour les nourrissons et par le fait que la période de prestations parentales était limitée à 52 semaines pour les mères au Québec.

 

Le Rapport national de 2022, de Campagne 2000, intitulé Leçons tirées de la pandémie : il est possible de mettre fin à la pauvreté des enfants et des familles, montre que les mesures de soutien mises en place par le gouvernement pendant la pandémie de la COVID-19 ont entraîné une réduction de 40 % de la pauvreté infantile au Canada en 2020, atteignant un taux de 13,5 % comparativement à 17,7 % en 2019. En effet, de 2019 à 2020, la pauvreté infantile a régressé dans chaque province et territoire en raison des transferts considérables des gouvernements aux citoyens et aux familles afin de les soutenir dans ce contexte difficile. Bien que les taux de pauvreté infantile chez plusieurs groupes aient chuté considérablement de 2015 à 2020, encore à ce jour, certains d’entre eux sont plus susceptibles de vivre en situation de pauvreté, notamment les enfants racisés, les enfants de familles monoparentales dirigées par des femmes et les enfants des Premières Nations vivant dans une réserve. Ces conclusions s’appuient sur les données fiscales de 2020 ainsi que sur les données recueillies grâce aux groupes de discussion formés à travers le pays. Le rapport propose plus de 50 recommandations sur les mesures de réduction de la pauvreté qui couvrent les inégalités, la sécurité du revenu, le travail décent, la garde d’enfants, le logement et la santé publique.


En comparant l’utilisation du congé parental des parents biologiques à l’utilisation du même congé par les parents adoptifs, les auteures évaluent dans quelle mesure la répartition inégale des congés parentaux, mais également leur durée et le moment où ils sont utilisés, peuvent s’expliquer par des aspects physiologiques de la maternité, des normes de genre ou des motivations financières. Elles analysent les données des registres suédois de 1994 à 2009 chez les couples dont le premier enfant était biologique (N = 114 479) ou adopté (N = 5 467) (comparaisons entre familles) et chez ceux ayant à la fois des enfants adoptés et biologiques (comparaisons intrafamiliales; N = 1 033). Les résultats indiquent que les mères (biologiques et adoptives) prennent la majorité des congés (78 % à 82 %). Les mères prennent la majeure partie du congé anticipé jusqu’à ce que l’enfant ait environ 1 an, puis le père prend environ trois à six mois de congé. Les résultats révèlent également que les normes de genre liées au rôle des mères en tant que responsables des soins donnés à l’enfant et au rôle des pères en tant que soutiens à la famille façonnent l’utilisation du congé parental par les parents dans une plus grande mesure que les facteurs physiologiques liés à la maternité ou les motivations financières.

 

Cette étude porte sur les rythmes et les horaires quotidiens des familles ayant un enfant âgé de 4 ans lorsqu’au moins un des parents travaille à des horaires atypiques en Finlande. Les auteures examinent notamment les horaires souvent non synchronisés du travail atypique et des services de garde et d’éducation à la petite enfance. Les données de seize entrevues menées en 2019 auprès de parents finlandais vivant dans neuf municipalités différentes et ayant un enfant âgé de 4 ans ont été analysées par les auteures. Les résultats indiquent que les horaires asynchrones liés au travail non standard génèrent une grande variété de conflits liés à la répartition des tâches dans la famille et la garde de l’enfant. Les auteures constatent également que les horaires de travail asynchrones et la parentalité en équipe peuvent permettre aux deux parents de passer du temps avec l'enfant, mais les parents n'ont pas nécessairement du temps à eux, du temps en couple ou du temps en famille. La flexibilité du lieu de travail, le partage des responsabilités familiales entre conjoints et le recours à l'aide des proches sont des éléments essentiels pour l’organisation de leur vie quotidienne.

 

Les auteurs de cette étude analysent la façon dont la prise de congé paternel est influencée par deux caractéristiques de la politique en la matière : la flexibilité de la durée du congé et les incitations financières. Ils examinent les modifications apportées récemment au système de congé parental en Autriche, qui offrait, avant 2008, des prestations mensuelles fixes pendant 36 mois après l’accouchement. La première réforme, instaurée en 2008, a offert plus de flexibilité en ajoutant des options de congé plus courtes tout en maintenant le montant total des prestations de congé parental. En 2010, la deuxième réforme a introduit des prestations dépendantes du revenu, ce qui a considérablement augmenté les taux de remplacement du revenu pour les parents à revenu élevé. Les auteurs constatent que les deux réformes ont entraîné des répercussions importantes sur la prise de congé des pères : la disponibilité d’options de congés plus courts a augmenté la prise de congés de 23 %, tandis que l’introduction de prestations en fonction du revenu a augmenté la participation de 13 % par rapport aux moyens d’avant la deuxième réforme. Alors que la participation des pères au congé parental a augmenté, sa durée a diminué. En comparant l’impact des deux réformes sur différents groupes de revenus, les auteurs concluent qu’une plus grande flexibilité est plus efficace qu’une compensation financière plus élevée pour augmenter le nombre de pères qui prennent leurs congés.

Les auteurs de cette étude tentent de savoir si les mères considèrent la possibilité d’apporter des changements au sein de leur communauté locale pour favoriser de saines habitudes de vie chez les enfants. Ils ont analysé des données recueillies auprès de 307 mères qui participaient au programme de prévention de l’obésité infantile australien INFANT (Melbourne Infant Feeding Activity and Nutrition Trial) depuis plus de trois ans. Les résultats obtenus démontrent que les mères sondées croient possible d’apporter des changements à l’échelle locale, notamment en réduisant le temps passé par leur enfant devant un écran (63,5 %), en promouvant l’activité physique (90,9 %) ainsi qu’une alimentation saine (83,7 %). Toutefois, le nombre de mères qui ont essayé de réduire le temps d’écran de leur enfant était plus faible que celles qui ont essayé d’améliorer l’activité physique et les habitudes alimentaires. Malgré une forte conviction que des changements sont possibles, peu de mères ont tenté d’apporter des changements au sein de leur communauté.

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Enfance et services de garde

 
 

Cette recherche doctorale réalisée au Québec se divise en trois parties. L’auteure présente d’abord les résultats d’une recension des écrits concernant les composantes de la qualité de l’environnement éducatif dans les services de garde qui favorisent la préparation scolaire des enfants issus de familles immigrantes. Il appert que la formation du personnel, les interactions adulte-enfant et entre pairs, ainsi que le programme éducatif sont les principales composantes de qualité qui contribuent à leur développement cognitif et langagier. L’auteure examine ensuite l’association entre la qualité de l’environnement éducatif et la préparation scolaire d’enfants immigrants et non immigrants auprès de 76 enfants âgés de 4 à 5 ans qui fréquentent des centres de la petite enfance. Elle constate que les enfants immigrants ont des résultats significativement inférieurs à ceux non immigrants dans les domaines du développement cognitif et langagier et des habiletés de communication et connaissances générales. Finalement, l’auteure mène des entrevues individuelles semi-dirigées avec des parents immigrants afin de connaître leur point de vue à propos de la qualité de l’environnement éducatif du milieu de garde fréquenté par leur enfant et de son apport à sa préparation scolaire. Ces derniers perçoivent qu’elle a un effet positif sur la préparation scolaire de leur enfant, notamment sur son développement physique, moteur, social et affectif, mais pas sur le développement de ses compétences en littératie et en numératie.

 

Ce rapport présente les résultats de l’Enquête canadienne sur la prestation de services de garde de 2022, qui donne un aperçu des services de garde qui accueillent des enfants âgés de 12 ans ou moins au Canada. Pour ce rapport, seuls les services de garde offerts en centre et destinés aux enfants âgés de 5 ans ou moins ont été considérés. Selon les résultats, en avril 2022, 12 664 centres ont offert des services de garde à des enfants âgés de 0 à 5 ans dans l’ensemble du Canada. La grande majorité des centres (88 %) offraient des services de garde à plein temps et les deux tiers offraient des services de garde à temps partiel. Les options moins courantes comprenaient les services de garde en haltes-garderies ou les services de garde à horaires flexibles (16 %), ainsi que les services de garde pendant les soirées, les fins de semaine ou la nuit (2 %). Environ la moitié des centres étaient sans but lucratif ou étaient administrés par l’État. De plus, près de la moitié des centres avaient pris des mesures d’adaptation pour accueillir au moins un enfant ayant une incapacité. Les membres du personnel étaient titulaires d’un certificat, d’un diplôme ou d’un grade supérieur en éducation de la petite enfance dans plus des deux tiers des centres. Parmi les répercussions négatives de la COVID-19, les fournisseurs de services de garde ont notamment mentionné les coûts liés aux exigences en matière de santé et de sécurité liées à la COVID-19, ainsi que la difficulté à recruter et à maintenir en poste des employés qualifiés.

 

Les auteures de cet article proposent de nouvelles perspectives théoriques sur l’inclusion et l’exclusion sociales des jeunes enfants en situation de handicap durant la pandémie de la COVID‑19. Elles utilisent notamment les résultats du projet Inclusive Early Childhood Service System, une étude longitudinale canadienne qui s’intéresse aux expériences que vivent les familles de ces enfants avec les services à la petite enfance. Les auteures présentent d’abord la situation des services destinés aux enfants en situation de handicap avant la pandémie et abordent l’accès à ceux‑ci. Elles explorent ensuite le degré de flexibilité des services éducatifs à l’enfance dans leur offre de services aux familles au cours de la pandémie. Elles examinent les répercussions de la pandémie sur l’accès à ces services ainsi que les choix que ces familles pouvaient faire en fonction de l’offre de service pendant cette période. Elles constatent notamment que la rigidité des structures institutionnelles limite les choix des familles et que la façon différente dont la sécurité est apportée aux enfants en situation de handicap contribue à leur exclusion.

 

Les auteures de cette étude s’intéressent aux expériences des familles autochtones en matière d’accès à des services de garde de qualité dans un contexte urbain canadien. Elles cherchent à connaître les perceptions de ces familles concernant les indicateurs de qualité et les dispositions essentielles du personnel éducateur (c’est‑à‑dire les valeurs, les engagements et l’éthique professionnelle). En ce qui a trait à la qualité, les résultats démontrent qu’il est important que le personnel des services de garde, les parents et la communauté définissent la qualité en fonction de leurs expériences culturelles et des meilleures pratiques établies. De manière générale, les familles souhaitent établir une relation étroite avec le personnel éducateur et avoir accès à des services qui misent sur les étapes du développement de l’enfant, ainsi que sur la culture et les connaissances autochtones. Les résultats démontrent aussi que des problèmes d’accès, tels que le coût et le transport, ont une incidence sur la capacité de nombreuses familles autochtones à vivre des expériences de garde d’enfants de qualité.


Les auteures de cette étude examinent les pratiques d’expulsion pendant la première année de la pandémie de la COVID‑19 dans les services de garde communautaires à l’enfance dans un État du nord-est des États‑Unis. Elles ont interrogé 161 administratrices et administrateurs de services de garde à l’enfance et ont constaté une diminution des taux d’expulsion au cours de la première année de la pandémie de la COVID‑19. En ce qui concerne les raisons de l’expulsion, blesser d’autres enfants et afficher un comportement difficile constituent les plus fréquemment mentionnées par les administratrices et les administrateurs, ce qui est cohérent avec les résultats de recherches antérieures. Les participantes et participants n’ont pas signalé de changement dans la fréquence et l’intensité des comportements difficiles, malgré le manque d’assiduité, la perturbation des routines et l’augmentation des niveaux de stress qui se sont produits pendant la pandémie. La plupart des services ont été contraints de fermer pendant un certain temps, et la majorité des administratrices et administrateurs ont invité l’ensemble de leur personnel enseignant à revenir au travail par la suite.


L’auteure de cette dissertation explore les facteurs liés à la qualité des relations entre les parents et les responsables de services de garde en milieu familial aux États-Unis. Elle y décrit ces contextes de garde et cherche à établir des liens entre certaines caractéristiques des responsables de services de garde en milieu familial (dont le niveau de scolarité, les années d'expérience, le bien-être et le développement professionnel) et celles des familles des enfants qui fréquentent ces services. Des entretiens ont été réalisés auprès de responsables de services de garde en milieu familial et de parents d’enfants âgés de 6 à 36 mois. Les résultats démontrent que le niveau de scolarité et le plaisir que retirent les responsables de leur travail sont positivement associés à la qualité de la relation qu’ils tissent avec les familles. La qualité de cette relation contribue, quant à elle, à la satisfaction professionnelle des responsables et à la santé mentale des parents. En revanche, la qualité de la relation avec les familles ne semble pas liée aux années d’expérience des responsables et aux sentiments d’épuisement professionnel. Néanmoins, les résultats indiquent que le bien-être des responsables, en particulier leur satisfaction au travail, est associé à de meilleures relations avec les familles.


Cette étude évalue une politique mise en place en Allemagne pour financer des services spécialisés d’éducation à la petite enfance destinés aux enfants réfugiés nouvellement arrivés. Les projets concernés dans le cadre de cette politique étaient variés et mis en œuvre différemment dans des installations temporaires, des environnements improvisés ou éducatifs (écoles maternelles, écoles élémentaires). Les auteurs comparent les différentes stratégies de mise en place et la qualité en tant que services éducatifs à la petite enfance. Il en ressort que malgré leurs différences, la qualité structurelle de ces services était dans l’ensemble acceptable, mais différait selon les contextes de mise en œuvre, et la qualité de processus était globalement élevée. Le personnel avait toutefois, en moyenne, un faible niveau de formation et des bénévoles soutenaient généralement le personnel formé. Selon les résultats, les services spécialisés étudiés offrent un soutien adapté et accessible pour les enfants réfugiés et leur famille.


Les auteures de cette étude menée en Suède cherchent à établir les liens possibles entre le tempérament des enfants, leur comportement durant le jeu et leurs besoins particuliers, le cas échéant, afin d’aider le personnel éducateur à la petite enfance à favoriser leur inclusion. Les enfants ont été divisés en quatre groupes selon leurs besoins particuliers : troubles du langage, difficultés d’autorégulation, handicaps graves et sans besoins particuliers. Le tempérament de chaque enfant a été évalué par ses parents à l’aide d’un questionnaire, et leur comportement durant le jeu a été observé par le personnel éducateur. Au total, 332 enfants âgés de 3 à 7 ans ont participé à l’étude. En fonction des observations réalisées et des réponses obtenues aux questionnaires, les auteures établissent l’importance de prendre en compte non seulement les besoins particuliers, mais aussi le tempérament individuel des enfants. Selon elles, des différences significatives dans les tempéraments et les comportements de jeu existent entre les enfants ayant des besoins particuliers et ceux n’en n’ayant pas, mais également entre les enfants ayant des besoins particuliers.


En prenant le point de vue d’enseignantes et d’enseignants (N = 535), les auteures de cette étude explorent le processus de transition vers l’école maternelle qui est destinée aux enfants âgés de 1 à 5 ans en Suède. Elles tentent de déterminer les meilleures stratégies pour introduire l’enfant à ce nouveau milieu. Pour ce faire, elles comparent divers modèles appliqués en Suède en fonction desquels les caractéristiques structurelles et la participation des parents diffèrent. Une relation plus forte entre les parents et les éducatrices ou les éducateurs au moment de cette période de transition serait favorable à l’ajustement de l’enfant à son nouveau milieu. La présence des parents aiderait également les enfants d’un point de vue émotionnel.

Cet article présente les données issues de l’étape 2 du projet national de recherche en amélioration de la qualité des services de garde et d’éducation à l’enfance en Australie. Ce projet vise à mieux comprendre le rôle joué par les technologies numériques dans la réalisation des plans d’amélioration de la qualité et des rapports d’évaluation des services de garde. Les données présentées sont le résultat de l’analyse des plans d’amélioration de la qualité de 60 établissements, élaborés par des éducatrices et des éducateurs à l’enfance, qui ont ensuite été comparés avec 60 rapports d’évaluation réalisés par des évaluatrices et des évaluateurs lors de visites de ces établissements. Les auteurs ont constaté une large utilisation des technologies numériques par le personnel, et ce, particulièrement dans trois domaines de qualité : le programme et les pratiques pédagogiques, les partenariats et la communication avec la famille et la communauté, ainsi que la gouvernance et le leadership. Les résultats ont notamment révélé que les éducatrices et les éducateurs utilisent une gamme d’outils numériques pour la documentation pédagogique et pour rendre visible l’apprentissage quotidien des enfants aux familles.

Cet article aborde les thèmes de l’équité, de l’inclusion et de l’appartenance pour le personnel de l’éducation à la petite enfance à Aotearoa (Nouvelle-Zélande en maori). La politique éducative de ce pays cherche à remédier à la marginalisation du peuple et des visions du monde maoris grâce à l’intégration d’approches et à des valeurs pédagogiques maories. Les auteurs ont réalisé des groupes de discussion avec huit éducatrices et des entrevues individuelles semi-structurées avec dix-sept gestionnaires de centres de la petite enfance de Aotearoa qui ont été invités à parler de leur travail, de leurs priorités et de leurs engagements dans le contexte national d’éducation à la petite enfance. Les discussions mettent en lumière des relations tendues entre les éducatrices liées à des différences culturelles qui provoquent de l’exclusion, de la discrimination et de l’iniquité. Le manque d’occasions d’échanges entre les milieux et le sous-financement du secteur contribuent à cette situation. Les auteurs proposent d’explorer des formes nouvelles de communication issues des traditions maories.

 


Intimidation


 

Les auteures de cette étude veulent mieux comprendre l’efficacité des programmes de lutte contre l’intimidation en milieu scolaire. À cette fin, elles ont analysé les données provenant d’un programme d’un an, mis en place dans treize écoles en Autriche, qui vise à prévenir l’intimidation. Plus précisément, elles ont examiné si les sous-groupes identifiés (victimes, victimes-intimidateurs, intimidateurs et les personnes qui ne sont pas impliquées) bénéficiaient également de la participation à ce programme. Au total, 2 042 élèves (1 377 dans le groupe d'intervention, 665 dans le groupe témoin), âgés en moyenne de 11,7 ans, ont participé à l'étude. Les chercheures constatent que le programme obtient des résultats variables selon les sous-groupes étudiés. Les améliorations sont observées surtout chez les victimes-intimidateurs et les victimes, mais pas chez les intimidateurs. En conclusion, il appert que le programme fonctionne différemment selon les sous-groupes d’élèves et selon les mécanismes de changement mis en place. 


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Dernière mise à jour :
31 mai 2023