Préparé par la
Direction de la veille et des connaissances stratégiques.
La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de
repérer les signes permettant d’anticiper les
changements importants.
Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec
l'équipe de la veille.
Activités à venir
Qc – Conférence en ligne gratuite – La participation des enfants en médiation familiale. Qu’en disent les médiateurs, les parents et les enfants?
Le 21 septembre 2021, 12 h à 13 h 15 - Inscription obligatoire
Qc – Colloque virtuel de l'Association d’Éducation Préscolaire du Québec
Les 21 et 22 octobre 2021 - Inscription obligatoire
Famille
L’Observatoire des tout-petits a lancé, dans le cadre de la Semaine Québécoise de la Paternité, un dossier sur l’engagement des pères, dont les bénéfices sont multiples pour le développement des jeunes enfants. Plus précisément, la réflexion s’articule autour de la question des leviers d’action collectifs que représentent les politiques publiques pour favoriser cet engagement. L’entrée dans la parentalité, les congés de paternité, la conciliation travail-famille, l’immigration et la séparation du couple font partie des différentes facettes du rôle de père traitées dans ce dossier Web.
Cette étude porte sur les composantes de l’engagement des participants au programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) intitulé : Ces années incroyables. L’assiduité, l’implication dans les rencontres et la réalisation des devoirs sont les trois composantes prises en compte auxquelles sont associées des caractéristiques des parents, des enfants et de la famille. L’échantillon de cette étude, dont le but est de faire ressortir les prédicteurs de ces composantes, comprend 89 parents ayant participé au PEHP et ayant un enfant d’âge préscolaire à risque sur le plan de la préparation à l’école. Les résultats révèlent que les parents satisfaits du programme et occupant un emploi sont plus assidus. Ceux qui adoptent des pratiques parentales positives sont satisfaits du programme et ceux qui ont un revenu plus élevé se montrent plus impliqués dans les rencontres. Enfin, les parents participants issus de familles monoparentales accomplissent moins les devoirs.
Cet article décrit la perception des jeunes trans concernant le soutien parental qu’ils ont reçu et de ses effets sur leur bien-être. Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de 54 jeunes trans âgés de 15 à 25 ans résidant au Québec. Les résultats révèlent trois niveaux de soutien : le soutien fort; le soutien partiel (neutralité négative), où les parents appuient leur enfant sur certains plans sans vraiment accepter leur identité; et, finalement, le non-soutien ou rejet. Le non-soutien parental affecte négativement les jeunes trans, qui sont exposés à des situations plus précaires, faisant en sorte qu’ils se distancient de leurs parents et vont chercher d’autres formes de soutien. Le soutien partiel semble engendrer des effets négatifs sur l’estime et le bien-être des jeunes trans. Un soutien fort qui encourage l’expression de genre favorise le bien-être des jeunes et fortifie la relation avec leurs parents. L’étude montre également que, pour favoriser le bien-être des jeunes trans, l’acceptation parentale doit s’accompagner de gestes concrets qui permettent et encouragent clairement l’expression de genre.
Cette étude vise à déterminer si les interventions parentales effectuées au cours des trois premières années de vie d’un enfant ont des effets sur son développement et sur les parents eux-mêmes. Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse des résultats de 102 essais randomisés contrôlés menés dans 33 pays. Ils constatent que les interventions parentales améliorent le développement cognitif, langagier, moteur et socioémotionnel des enfants ainsi que l’attachement pendant la petite enfance. Les interventions réduisent les problèmes de comportement chez les enfants, en plus d’améliorer les connaissances et les pratiques parentales ainsi que les interactions parents-enfants. Les auteurs soulignent la nécessité de mettre en œuvre des programmes parentaux à l’échelle mondiale pour améliorer les relations parents-enfants et promouvoir le développement sain des enfants pendant les premières années de la vie.
La Caisse nationale des allocations familiales de France dresse le portrait des politiques familiales de 27 pays de l’Union européenne. Utilisant les politiques familiales françaises comme point de comparaison, le rapport présente, pour chacun des États membres, une fiche portant sur les prestations familiales, les aides au logement, les services collectifs destinés aux familles, la fiscalité en lien avec la famille, les congés parentaux et les congés pour enfants malades ainsi que les revenus minimums garantis pour les familles en situation de précarité. Les indicateurs sur la situation démographique, familiale et sociale de chaque pays sont comparés à ceux de la France et à la moyenne européenne.
Cette enquête du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie se penche sur la répartition des rôles dans les foyers pendant le premier confinement de mars 2020 selon le contexte familial et les professions exercées par les parents en France. Les résultats révèlent que la crise sanitaire et, notamment, le confinement, n’ont pas eu le même impact sur la vie professionnelle des deux parents. Les femmes sont restées plus souvent retirées de l’emploi, se sont davantage occupé des enfants, tout en éprouvant plus de difficulté à travailler chez elles. Par exemple, parmi les couples bi-actifs occupant un emploi, 53 % des mères indiquent avoir passé quatre heures et plus par jour à s’occuper des enfants contre 29 % des pères. De plus, un an après le premier confinement, le télétravail est plus fréquent chez les cadres masculins que chez leurs homologues féminines : les hommes disposent plus souvent que les femmes d’un espace pour pouvoir travailler (55 % c. 43 %). Enfin, les auteures notent qu’au-delà de l’éloignement de la vie professionnelle et de la charge parentale accrue, la crise sanitaire a généré une forme de retrait des femmes de la sphère publique.
Intern. ‒ Weekend Work and Work-Family Conflict: Evidence from Australian Panel Data
Cet article examine la relation entre le travail de fin de semaine et le niveau de conflit travail-famille chez les parents. Les auteurs ont analysé les données provenant du sondage
Household, Income and Labour Dynamics in Australia. L’échantillon est constitué de 7 747 travailleuses et travailleurs ayant des responsabilités parentales à l’égard d’enfants de 17 ans et moins. Les parents qui travaillent la fin de semaine ont un niveau de conflit travail-famille significativement plus élevé que ceux qui travaillent uniquement les jours de semaine. Le niveau de conflit travail-famille est particulièrement élevé pour ceux qui travaillent la fin de semaine et qui ont peu de contrôle sur leur emploi du temps.
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