Préparé par la
Direction de la veille et des connaissances stratégiques.
La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de
repérer les signes permettant d’anticiper les
changements importants.
Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec
l'équipe de la veille.
Activités à venir
Qc – Webinaire gratuit : Conciliation télétravail-famille
Le 22 avril 2021 (sur inscription), organisé par Concilivi
Qc – École d'été sur les jeunes LGBTQ+
Des compétences relationnelles pour contrer l’intimidation
Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Fondation Jasmin Roy/Sophie Desmarais, Université Laval et GRIS-Québec
Le 17 mai 2021
(inscription obligatoire)
Qc – Diffusion de l'enregistrement du webinaire
Recueillir la parole des enfants et des jeunes en recherche sociale : considérations éthiques et méthodologiques (tenu le 17 mars 2021)
Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles.
Qc – Boîte à outils
Chouette on mange! destinée aux intervenants et intervenantes travaillant auprès des familles Initiative du Groupe de travail sur la saine alimentation pendant l’enfance de la Table québécoise sur la saine alimentation.
Famille
Les auteures de cette étude cherchent à comprendre de façon longitudinale les effets de la pandémie de la COVID-19 sur les enfants et les jeunes d’âge scolaire ainsi que sur leurs parents. Ce troisième rapport dresse un bilan de l’expérience des enfants et des jeunes ainsi que de leurs parents de la pandémie au cours de l’automne 2020. Le troisième temps de mesure de l’étude s’est déroulé entre le 10 octobre et le 20 novembre 2020, période qui correspond au début de la deuxième vague de la pandémie au Québec et à l’intensification des mesures sanitaires. Le rapport révèle notamment des trajectoires différentes d’adaptation à la pandémie en fonction de l’âge des participantes et des participants : la santé mentale des parents semble affectée davantage que celle des jeunes et des enfants. Enfin, les auteures soulignent l’importance de soutenir les parents en reconnaissant les exigences de leur rôle parental en cette période de pandémie et en leur offrant des conditions d’emploi qui favorisent la conciliation de leurs responsabilités professionnelles et familiales. Cela pourrait soutenir leur perception de contrôle de la situation et, du même coup, leur bien-être et celui de leurs enfants.
Statistique Canada collabore ici avec les professeures Marie Connolly et Catherine Haeck pour publier un document de recherche qui analyse les données administratives fiscales de cinq cohortes de Canadiennes et de Canadiens nés entre 1963 et 1985. L’objectif est de connaître l’évolution des inégalités au fil du temps à l’échelle canadienne, provinciale et territoriale. Il s’agit de mesurer la mobilité intergénérationnelle du revenu, c’est-à-dire la probabilité que les enfants se trouvant dans le bas ou le haut de la répartition du revenu se retrouvent eux-mêmes dans le bas ou le haut de la répartition à l’âge adulte. Les résultats révèlent une augmentation des inégalités de la répartition du revenu parental au cours de la période étudiée, accompagnée d’une diminution constante de la mobilité intergénérationnelle du revenu. Par exemple, les personnes nées dans les familles ayant un revenu total dans les 20 % inférieurs de la répartition du revenu sont moins susceptibles de quitter eux-mêmes le quintile inférieur et moins susceptibles d’entrer dans la classe moyenne. Cette étude, ajoutée à la littérature déjà existante sur le sujet, porte à croire que la nature de la relation entre inégalité et mobilité intergénérationnelle serait plus causale que corrélationnelle.
Menée auprès de 3 502 travailleuses et travailleurs américains dans le cadre de la
National Study of Changing Workforce, cette étude s’intéresse à la relation entre la durée du trajet parcouru entre la maison et le travail ainsi que le conflit entre la famille et le travail. Cette étude examine le contexte géographique du conflit famille-travail des personnes interrogées. Elle tient compte des effets modérateurs de plusieurs variables, notamment le contrôle des travailleuses et des travailleurs sur leur horaire de travail, les heures de garde des enfants et la satisfaction à l’égard de la vie en général. Elle évalue également les conséquences de la pandémie de la COVID-19 sur les trajets domicile-travail et sur la dynamique famille-travail. Les résultats confirment que le temps de trajet a des répercussions sur la conciliation famille-travail, mais que la satisfaction à l’égard de la vie peut influencer cette relation.
En contexte de pandémie de la COVID-19, les parents-étudiants, soit 20 % de la population étudiante aux États-Unis, doivent faire face à davantage de difficultés que la majorité des étudiantes et des étudiants qui n’ont pas d’enfant. À cela peuvent s’ajouter les défis que représente le fait de faire partie d’une minorité, de disposer d’un faible revenu ou encore d’être une étudiante ou un étudiant de première génération. Selon les auteures de cet article, paru dans le
Journal of American College Health, il est indispensable que les établissements scolaires se préoccupent du bien-être des parents-étudiants et priorisent leurs besoins afin qu’ils poursuivent et terminent leurs études. Elles formulent des recommandations pour les administrations d’établissements d’enseignement supérieur afin que les tensions vécues par les étudiantes et les étudiants qui doivent assumer aussi le rôle de parents soient atténuées.
Dans cet article, les auteurs analysent la littérature sur la prévention de la maltraitance des enfants et plus particulièrement celle qui s’intéresse aux programmes de prévention axés sur la famille, la santé et la communauté. Ils examinent les meilleures pratiques existantes afin de proposer une approche pour atténuer les facteurs de risque, tirer parti des forces des familles et des communautés ainsi que miser sur les facteurs de protection qu’elles procurent. Les auteurs formulent des recommandations pour l’élaboration de programmes de prévention, notamment par l’adoption d’une approche basée sur la mise en œuvre de zones de prévention dans les communautés présentant des facteurs de risque.
À l’échelle européenne, les mesures de la politique familiale varient en fonction de la manière dont la responsabilité de la garde des enfants est considérée : attribuée à la sphère privée (famille) ou à la sphère publique. Cet article examine comment ces différentes configurations de la politique familiale en Europe sont liées à la santé mentale des parents de jeunes enfants. Les auteures et les auteurs observent que les politiques familiales qui visent une « défamiliarisation » de la responsabilité de la garde des enfants en favorisant la mise en place de services de garde s’avèrent plus bénéfiques pour la santé mentale des parents. Les politiques familiales selon lesquelles les parents sont les seuls responsables de la garde de leurs enfants ont, au contraire, des conséquences négatives sur la santé mentale des parents et sur celle des mères en particulier.
La pandémie de la COVID-19 provoque des changements importants dans les modes de vie des populations. À l’aide de données démographiques recueillies en Australie et aux États-Unis sur les parents (n = 764 pour l’Australie;
n = 611 pour les États-Unis), les auteurs de cet article constatent que le temps consacré par les parents américains au travail rémunéré, aux tâches ménagères et au travail parental a renforcé l’hégémonie masculine, tandis que les parents australiens ont plutôt modifié la division des rôles entre les pères et les mères. La pandémie aurait ainsi renforcé la division traditionnelle des rôles parentaux aux États-Unis, alors qu’elle l’aurait affaiblie en Australie. Dans les deux cas, les auteurs observent des répercussions sur le bien-être des pères et des mères. De plus, ils proposent de faire le bilan émotionnel des parents en ce qui a trait à l’anxiété, au sentiment de calme et à la qualité du sommeil.
Cette recherche explore les pratiques et les connaissances des parents en matière d’alimentation en Australie. Elle cible les obstacles à la planification, à la sélection et à la préparation des aliments pour mieux évaluer les difficultés auxquelles les parents font face et les stratégies qu’ils emploient pour les surmonter. Soixante-sept parents vivant dans des zones urbaines défavorisées, en majorité des mères d’enfants âgés de 0 à 5 ans, ont participé à des groupes de discussion au sujet de thèmes comme la santé, les compétences et les aspects économiques et émotionnels reliés à l’alimentation. L’analyse indique que les parents doivent affronter de nombreux défis pour parvenir à fournir une alimentation saine à leur famille et qu’un meilleur soutien leur serait bénéfique. L’étude a notamment contribué à la mise sur pied d’un programme d’éducation alimentaire pour les parents.
Dans cet article, les chercheurs s’intéressent aux liens entre le style parental, l’auto-efficacité des parents, la détresse parentale, le comportement des enfants et le temps passé devant un écran chez les enfants de 4 ans ou moins en Australie. À l’aide d’un questionnaire en ligne, 106 parents se sont exprimés sur l’utilisation des écrans par leurs enfants et sur les problèmes comportementaux associés au temps d’écran. Ils ont également répondu à des questions sur leur style parental et leur sentiment d’efficacité en matière de gestion du temps d’écran ainsi que sur le niveau de détresse qui peut en découler. Les résultats révèlent qu’il existe une relation entre les styles parentaux dysfonctionnels, les problèmes de comportement des enfants liés au temps d’écran et l’auto-efficacité des parents à gérer ces comportements.
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